Choses à faire

La ministre responsable de la Condition féminine et chargée de la lutte contre l'homophobie et la transphobie, Martine Biron, a lancé un appel de candidatures pour la première édition du prix Action LGBTQ+ en 2024.


Ce prix récompense des organismes et des personnes qui contribuent à faire du Québec une société accueillante et respectueuse des droits des personnes LGBTQ+, notamment en réduisant les inégalités vécues par ces dernières. Il se décline en deux catégories :


- Hommage : pour honorer les réalisations exceptionnelles, le dévouement et le mérite d'une personne ou d'un organisme québécois dans le domaine de la lutte contre l'homophobie et la transphobie ;


- Milieu de vie en confiance : pour récompenser une personne ou un organisme s'illustrant dans un milieu de vie, par exemple dans le milieu de l'éducation, du sport et des loisirs ou dans le réseau de la santé et des services sociaux, et ayant contribué à l'instauration d'un environnement sécuritaire pour les personnes LGBTQ+ qui les fréquentent. Cette initiative peut aussi contribuer à la prévention de la violence à caractère homophobe et transphobe.


Les personnes et organismes qui souhaitent déposer une candidature peuvent le faire jusqu'au 22 mars 2024.


Le prix Action LGBTQ+ contribue aux objectifs de la Politique québécoise de lutte contre l'homophobie et au renforcement du milieu communautaire et des réseaux de soutien aux personnes LGBTQ+, qui correspond à une orientation du Plan d'action gouvernemental de lutte contre l'homophobie et la transphobie 2023-2028, lancé le 14 décembre 2023.


Les candidatures doivent être déposées au moyen du formulaire de candidature disponible sur la page Web du Prix Action LGBTQ+.


La première cérémonie de remise de prix aura lieu au printemps 2024.

La 42e édition du Festival International du Film sur l'Art se tiendra en salle à Montréal du 14 au 24 mars et en ligne du 22 au 31 mars. On pourra aussi voir certains films à Québec grâce au partenariat du MNBAQ.

Photographie, architecture, arts visuels, danse, musique classique… Documentaires, courts-métrages, fictions, captations… Avec plus de 160 films de 47 pays, le plus important festival du film sur l'art au monde propose une programmation d'œuvres éclectiques de partout dans le monde, qui satisferont autant les cinéphiles les plus aguerries qu'un public plus large à la recherche de découvertes culturelles et artistiques, expliquent ses organisateurs.

La diversité sexuelle et culturelle prendra une place privilégiée avec la présentation de films sous le thème "La fierté". Une collection de films nommée Fier·e·s met de l’avant des artistes des communautés 2ELGBTQIA+. Cette collection permet de (re)découvrir la réalisatrice américaine Dorothy Arzner, pionnière du cinéma dans les années 20, avant l’ère du parlant, seule femme réalisatrice à Hollywood entre 1927 et 1943. Ses films sont aujourd’hui restaurés par Francis Ford Coppola et Jodie Foster, alors qu’elle demeure encore largement oubliée ; de la même époque, Loïe Fuller a inventé un tout nouveau genre de spectacle combinant danse, lumière, tissu et mouvement de manière inédite ; George Platt Lynes est un photographe américain dont le travail sur la nudité masculine ne fait que commencer à être apprécié pour la révolution qu’il représente ; Leon, performeur polonais âgé de soixante ans et petit ami de Manfred Thierry Mugler, s’immerge dans des performances physiques intenses et flamboyantes ; le fantastique Baby Queen offre une perspective poignante sur les réalités queers à Singapour à travers la vie d’Opera Tang ; film d’ici, Lyne Lapointe — L’art et la matière reflète l’emprise de l’art sur sa vie. Lesbienne et féministe, son travail démontre la difficile place de la femme dans la société et dans le milieu de l’art ; enfin, une carte blanche sur le thème des explorations intimes est donnée au réalisateur Khoa Lê.

Voir la bande-annonce du FIFA ici.

FIFA 2024

Au programme cette année, des portraits d'artistes comme Catherine Deneuve, Van Gogh, Le Corbusier, Edward Hopper, une sélection de films en première nord-américaine réalisés par des cinéastes issues de plusieurs pays arabes et de l'Iran proposés par l'Institut du monde arabe, une carte blanche à l'Opéra national de Paris, un concert inédit de la soprano Suzie LeBlanc en lice pour la 53e cérémonie des prix Juno, un hommage à l'artiste Manon Labrecque et plus encore. 

À signaler, la présentation de plusieurs films du 16 au 31 mars au Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ).

Une clôture bien spéciale avec Sisyphe

Présenté en salle uniquement, le film Sisyphe sera présenté en tant que film de clôture de la 42e édition du FIFA, à Montréal le 24 mars, puis à Québec le 31 mars.

Muni d’une simple pelle, l’artiste Victor Pilon accomplit l’inimaginable en déplaçant 300 tonnes de sable au cours d’une performance physique et psychologique de plus de 180 heures en plein cœur du Stade olympique de Montréal. Inspiré par Le Mythe de Sisyphe d’Albert Camus, ce tour de force acclamé est magnifiquement capturé dans un film événement qui nous rappelle avec émotion que derrière chaque tragédie humaine se profile un voyage aussi libérateur que salutaire.

 
FIFA 2024

Outre cette programmation, on pourra rejoindre plus de 600 professionnels.les présents.es lors des journées professionnelles. On pourra aussi assister à des projections gratuites présentées dans des espaces de diffusion inédits et célébrer lors de  soirées inoubliables.

-------------------------------------------------

Programmation complète : FIFA 2024

Billetterie (en salle et en ligne) : TicketPro

Programmation à Québec au MNBAQ : FIFA_Québec


Né à Saint-Raymond de Portenuf, le 2 mars 1942, Luc Plamondon a rapidement su imposer son style, une griffe élégante et racée, au point d'être devenu une référence incontournable. Car Plamondon n'est pas qu'un simple producteur ou un brillant homme d'affaires, il est aussi une source d'inspiration et une icône pour toute une génération.

Homme aux multiples talents et à l'écriture vive, le célèbre producteur-auteur-compositeur québécois a toujours su rejoindre les auditoires de toutes les générations. À 82 ans, Luc Plamondon (Notre-Dame de Paris, Starmania, Don Juan, etc.) révèle une personnalité hors du commun et ça, peu importe les circonstances.

Le retour de Starmania au Québec en août 2024 sera certainement l'occasion pour des milliers de gens de découvrir, ou encore de redécouvrir, cet opéra-rock qui a été créé il y a plus de 40 ans.

Rappelons que Plamondon a été un des premiers à créer un personnage gay dans un spectacle à grand déploiement qui a joué partout sur la planète. En effet, "Un garçon pas comme les autres" (Ziggy) raconte l'amour passionné mais impossible d'une femme pour un homme gay, Ziggy, personnage campé par Éric Estève sur l'album concept de Starmania (1978). La chanson est interprétée par Fabienne Thibeault, sur l'album concept comme sur l'album live tiré du spectacle. Puis, la grande Céline Dion l'a reprise pour ses spectacles et en a fait une chanson icônique pour la communauté gaie.

Plamondon

Starmania, créée en 1978-79 à Paris, est présentée à Montréal pour la première fois en 1980-81 à la Comédie Nationale, devenue ensuite le théâtre Félix-Leclerc, (Station C) dans le Village, dans une mise en scène d’Olivier Reichenbach.

Que peut-il bien lui rester à accomplir aujourd'hui ? Avec Luc Plamondon, on peut s'attendre à tout... et même à plein de surprises.

Un très heureux anniversaire Luc Plamondon.

Glenn-Crawford

Glenn Crawford was the instigator of the Build Our Bank and LGBT Village initiatives in the famously reserved capital since starting the volunteer-run project in 2007. While he has recently stepped down as president of The Village, making room for new ideas from successor Ian Capstick, Crawford has left an indelible mark on a town where there wasn’t a lot of consensus about creating a gay village.

Born out of town hall meetings about the reconstruction of Bank Street, the idea of designating the stretch between Wellington and Gladstone as The Village was about “trying to get a sense of belonging and place, where people feel they can be themselves, have access to services, fool around and shop,” Crawford says. “Gradually a lot of LGBTQ organizations have coalesced into this area… Forming The Village was a natural progression.” When he started fundraising and participating in public advisory committees five years ago, Crawford came up against both the veiled homophobia of a local business improvement association, as well as criticism from the LGBT community that the project was coming 10-20 years too late.

“People were asking Why do we want to create a ghetto? A lot of that criticism comes from people who are out [of the closet],” Glenn says with his typical incisiveness, “from people who have the relationship, two dogs and friend circle. I don’t need a Village either! It’s for people who are struggling in suburban or rural areas; it can be for everyone.” And as a child of the sleepy, inaccessible suburb of Kanata – “not an easy place to grow up gay” – Crawford speaks from experience. Like most LGBT people in any Village in any major city anywhere, the urban geographic bubble exists as much for townies as it does for people who have moved there to escape the stifling places they come from.

And lest you think that Crawford’s project was for commercial reasons alone, it may seem counterintuitive that he’s not a shop-keeper himself, but rather a website and graphic designer who lives just off Bank and works part time in a local gallery. “There’s a social aspect to it. Taking pride in who you are and finding a sense of value in there being a community,” which for him includes keeping the subsidized housing in the area, and watching out for condo development that could “force out the funkier elements.”

“It’s [about] putting roots down; people say it’s 20 years too late, but for me it’s just in time,” Glenn concludes. Echoing a theme that has emerged in everything from architecture to sociology, he adds that “The online world is not the same as having a real community. I worry about that, about younger generations, they’re not valuing the sense of community.”

So maybe when you walk by the “We Demand” mural that The Village commissioned on Gladstone and Bank Streets, you might get a sense of what that community looks like and is for, and clap your fairy hands for Glenn Crawford. Photo by Noreen Fagan

C’est en 1983, alors qu’il vivait en Floride avec son compagnon, que l’idée de Physotech est née, explique Réal Veilleux, devenu propriétaire unique de l’entreprise de soins pour hommes gais en 2022.

 
Tous deux fréquentaient un centre qui offrait des services d’électrostimulation musculaire à Miami. Après avoir discuté avec le propriétaire des lieux, ils ont alors eu une révélation, et dès leur retour à Montréal ils ont entrepris les démarches pour installer un centre du genre dans le Village. Physotech est née en septembre 1983.

PHYSOTECH, 40 ans
Ils ont ensuite commencé à ajouter de nouveaux services à leur offre et sont rapidement devenus le seul salon pour hommes à offrir un service complet à Montréal. « Nous voulions créer un environnement pour les hommes qui veulent soigner leur apparence et où ils se sentiraient à l’aise », dit Réal. Physotech est un centre de santé, de bien-être et d’esthétique qui s’adresse principalement à une clientèle masculine gaie depuis maintenant quelques décennies.

 
L’électrostimulation (manscaping) demeure l’un des services les plus populaires de Physotech, pour tonifier les muscles sans sessions d’entraînement éprouvantes. L’électrostimulation est aussi une méthode de choix pour ceux qui ne peuvent pas s’entraîner à cause d’une blessure. En une session de 30 minutes, cette machine, sophistiquée mais délicate, reproduit le signal émis par le cerveau à destination des muscles sous la forme d’un faible courant électrique, ce qui amène le muscle à se contracter. « Trente minutes d’électrostimulation équivalent à deux heures d’entraînement intensif traditionnel », explique Réal Veilleux.

 PHYSOTECH, 40 ans
Plus récemment, au milieu des années 2010, l’électrostimulation est passée en mode « ultra » avec des entraînements XBody, la combinaison parfaite de l’EMS et d’un entraînement en seulement 20 minutes. « C’est la nouvelle vague en fitness : l’électrostimulation en mouvement plutôt qu’au repos », selon lui, et Physotech est résolument devenu le spécialiste du Manscaping.

 
Avec les années, la clientèle a changé et les besoins se sont raffinés. Les plus jeunes sont désormais davantage friands de l’épilation que de l’électrostimulation. « Les semaines précédant les grands événements de la Fierté ou les gros partys gays durant l’année, on assiste à une demande assez importante de nos services », affirme le propriétaire. Encore aujourd’hui, la culture du sport et du bien paraître persiste chez plusieurs hommes de tous âges », ajoute-t-il.

PHYSOTECH, 40 ans  PHYSOTECH, 40 ans
Cette année marque donc le 40e anniversaire de l’entreprise qui a maintenant pignon sur rue pas très loin des adresses précédentes, autour de la rue Atateken (autrefois Amherst). Si l’adresse est sur le boul. René-Lévesque, le local loge au rez-de-chaussée d’une tour à condo récente et offre une vue de la section barbier par une large baie vitrée qui occupe le coin de la rue Atateken.


Le propriétaire de Physotech se réjouit de ce déménagement en 2018. Les locaux sont mieux adaptés aux divers services et correspondent davantage au type de clientèle qu’on y accueille. La localisation au cœur de projets immobiliers importants et de projets de développement majeurs en cours contribue au maintien de l’intérêt et à l’attrait de Physotech. « On a su insuffler aux hommes gais montréalais l’art de prendre soin de leur corps depuis 40 ans et cela nous rend fiers », conclut Réal Veilleux.

 PHYSOTECH, 40 ans
Les services sont offerts par une équipe de cinq experts qui sont formés régulièrement pour être toujours à la fine pointe de la connaissance de leurs diverses disciplines. L’électrostimulation, l’épilation laser, le bronzage, la massothérapie et les services de barbier-coiffure sont l’objet d’une optimisation permanente.


Physotech est ouvert cinq jours par semaine (fermé les dimanche et lundi). On prend rendez-vous autant que possible.

PHYSOTECH
physotech.com
1070, Boul. René-Lévesque Est
Montréal (Qc) H2L 0E1
514 527.7587

Du 2 août 2023 au 30 juin 2024


À l’occasion du 50e anniversaire du décès du maître verrier, peintre-décorateur et fresquiste Guido Nincheri (1885-1973), le Château Dufresne, musée et lieu historique patrimonial, commémore de belle façon un personnage d’importance nationale.


Nincheri. Du profane au sacré propose de revisiter le Château en s’attardant, de salle en salle, à l’œuvre remarquable réalisée par Guido Nincheri, à la demande des frères Dufresne. C’est d’ailleurs au Château Dufresne que loge le legs le plus important de l’art profane de Nincheri. Les peintures murales et les verrières réalisées par cet artiste originaire de Florence sont l’attrait majeur de cette ancienne maison bourgeoise transformée en musée.


Plus de 18 années auraient été nécessaires pour réaliser les décors intérieurs du Château, du début des années 1920 jusqu’aux années 1940 environ. Pour souligner cette œuvre unique, le Musée puise dans les réserves de ses collections. Il présente des esquisses créées par l’artiste pour ses projets décoratifs au Château. Ce sont les seules connues et préservées à ce jour. Le nouveau parcours de visite numérique accessible par codes QR remet en contexte et enrichit notre connaissance de cette œuvre in situ de Nincheri qui, à quelques reprises, a bien failli disparaître en totalité.


Quant à l’expression de l’art sacré de Guido Nincheri, elle est encore aujourd’hui très présente dans de multiples lieux significatifs du patrimoine religieux du Québec et d’ailleurs. Elle trouve écho dans notre nouvelle exposition temporaire Sacré Nincheri qui rassemble une sélection de quelque 40 œuvres originales, dessins, aquarelles, études, calques et croquis, ainsi que des documents d’archives inédits et des artefacts provenant du Studio Nincheri. Autant de façons de constater la contribution exceptionnelle et méconnue de cet artiste à l’art religieux. Un artiste étonnant par sa démarche artistique distinctive et par ses talents remarquables.


Nincheri est l’un des artistes canadiens les plus influents de son époque dans le domaine de l’art religieux et, sans aucun doute, l’un des plus prolifiques. Une vidéo produite pour l’exposition par Simbioz, L’aventure du Studio Nincheri, retrace sa carrière d’artiste- décorateur-entrepreneur qui s’étale sur près de six décennies. Principal artisan de l’essor du vitrail au Québec, il a aussi introduit la technique de la fresque en Amérique du Nord. Concepteur et maître d’œuvre, il a signé les décors d’innombrables églises au Québec, au Canada et dans plusieurs États de la Nouvelle-Angleterre.


Autour de l’exposition

Tout au long de l’année, le Château Dufresne dévoilera une programmation d’activités éducatives et culturelles. Ces activités sont organisées en collaboration avec différents partenaires. Suivez notre page Facebook pour en savoir plus.


Cette exposition a été rendue possible grâce à la participation financière du Fonds du patrimoine culturel québécois en vertu du programme Aide aux projets-Appel de projets pour le soutien aux initiatives de commémoration du ministère de la Culture et des Communications du Québec, de Patrimoine canadien et de la Fondation David M. Stewart. Le Château Dufresne remercie pour leur précieuse collaboration : la famille Nincheri, le Conseil du patrimoine religieux du Québec, la Bibliothèque et Archives Nationales du Québec, la Société historique de la Côte-Nord, la Corporation église Sainte-Amélie de Baie- Comeau, Encadrex, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée des Sœurs de Sainte- Croix.

Château Dufresne
À propos du Château Dufresne, musée et lieu historique patrimonial
Le Château Dufresne est une somptueuse résidence jumelée, d’inspiration Beaux-Arts, dans laquelle vivait une famille bourgeoise francophone durant la première moitié du siècle dernier. Ce lieu a abrité le premier Musée national d’art contemporain du Québec et un premier Musée des arts décoratifs, avant de devenir lui-même un établissement muséal et patrimonial.

Château Dufresne
chateaudufresne.com
2929, Av. Jeanne-d'Arc
Montréal (QC) H1W 3W2
Renseignements :

[email protected] 514 259-9201

Le Festival Massimadi, édition spéciale, célèbre le Mois de l'Histoire des Noirs du 15 au 18 février 2024 au Musée Mccord Stewart avec le thème de la Transcendance. Cette célébration cinématographique propose une variété de films, dont le documentaire d'ouverture, Disruptor Conductor (2019), qui offre un regard captivant sur la vie du chef d'orchestre afro-canadien Daniel Bartholomew-Poyser. Parmi les œuvres marquantes, Who I am Not (2023) de Tunde Skovran explore l'expérience intersexuée de manière émouvante, tandis que All the Colours of the World Are Between Black and White (2023) de Babatunde Apalolo aborde les défis des relations LGBTQ+ dans une société où l'homosexualité demeure taboue. RAIZES (2023) de Céline RUFFIN-BAYARDIN plonge dans l'univers de la batucada lesbo-trans-activiste Raízes Arrechas à Paris. Chaque projection sera suivie de cercles de discussion ou de sessions de questions-réponses favorisant un dialogue direct entre le public et les artistes. Le 17 février offre une rare opportunité d'assister à la première performance à Montréal du chef d'orchestre afro-canadien, Daniel Bartholomew-Poyser, en collaboration avec l’Ensemble Obiora. Cette édition spéciale promet une expérience transcendante, célébrant la diversité et la résilience des communautés noires LGBT

La Fierté dans la Capitale a annoncé aujourd’hui la première édition du Défilé sur glace qui aura lieu pendant le Bal de Neige, dans le cadre des événements de la Fierté hivernale. Le tout premier défilé sur glace de la Fierté au pays sera lancé sur la patinoire du canal Rideau, à la zone de repos Concord, le dimanche 11 février 2023, à 16 h, et se terminera à la zone de repos de la 5e avenue, dans le Glebe.

Le Défilé sur glace comprendra des prestations musicales, des DJ, des artistes drag en patins et le drapeau de la Fierté d’une longueur de 10 mètres de la Fierté dans la Capitale transporté par les membres d’Ottawa Pride Hockey. Les festivalières, les festivaliers, les membres de la communauté et les personnes alliées sont invités à se réunir au début du défilé, en patins ou à pied, ou à s’y joindre en cours de route.

« La Fierté dans la Capitale est déterminée à défendre les droits de la communauté 2ELGBTIA+ et à créer des opportunités de célébrer notre diversité. Nous avons la chance de d’être en mesure de célébrer cette diversité sur la plus grande patinoire au monde », a déclaré Callie Metler, directrice générale de la Fierté dans la Capitale.

« Bien plus qu’un simple rendez-vous hivernal, le Bal de Neige est l’occasion de célébrer la richesse culturelle et la diversité du Canada sous différentes formes. Que vous soyez adepte de plein air, de spectacles, d’expositions ou de découvertes culturelles, le Bal de Neige offre une programmation intérieure et extérieure qui saura plaire à tout le monde. Du 2 au 19 février 2024, soyez de la fête au 46e du Bal de Neige! »  estime Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien

Les activités de la Fierté hivernale auront lieu du 5 au 11 février et comprendront des spectacles de travestisme à l’extérieur sur la rue Sparks, une heure du conte animée par des artistes travestis et d’autres événements familiaux. Cette édition de la Fierté hivernale est présentée en partenariat avec le Bal de Neige.

La Fierté dans la Capitale célèbre la commaunauté 2ELGBTIA+ riche et diversifiée de la région de la capitale du Canada. Sa mission est de créer des opportunités de revendiquer, d’éduquer et d’unir les gens au moyen d’une programmation et d’événements organisés en partenariat avec des groupes, des entreprises et nos commanditaires communautaires.

Une première exposition pour l’ex-ministre Réjean Hébert

Les médecins Réjean Hébert et Yvon Boilard dévoilent un pan méconnu de leur vie dans l'exposition L’homme, dans tous ses états, présentée au Centre culturel Pierre-Gobeil à Sherbrooke.

J'aime encourager les artistes et j'aime le beau ! explique d'emblée Réjean Hébert, aujourd'hui retraité, mais toujours aussi passionné d'art. Yvon Boilard et lui sont bien connus pour leurs recherches et leurs carrières à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Cette fois, les deux hommes présentent un aperçu de leur propre collection d'œuvres d'art.

Pour l'amour des voyages et de l'art

Ce sont des œuvres qui suscitent une réflexion, qui suscitent une émotion, et nous voulons partager ça avec nos amis et la population. C'est la première fois qu'on rassemble nos œuvres d'art. Les grands voyageurs ont acquis, depuis 25 ans, une centaine d'œuvres d'art, ici comme à l’étranger, notamment en Asie, en Afrique, mais aussi au Canada et au Québec.

Par exemple à Mexico, y'avait un rassemblement d'artistes et le sculpteur était là avec cette œuvre, qui représente la solidarité masculine; ça nous a beaucoup marqués. On a ramené de Cordoue des sculptures en papier mâché, il y a des œuvres du Vietnam, d'autres d'Europe, de Monaco et de Nice où on a habité il y a quelques années d'ailleurs, raconte Réjean Hébert. Des trouvailles dénichées un peu partout, soit au hasard des rencontres, dans des galeries, des restaurants ou dans le cadre d'encans.

L'homme dans toute sa beauté

L'exposition présente donc 85 œuvres, qui illustrent toutes la figure humaine masculine, à travers différents médiums. Il y a des portraits de bébés, de personnes âgées masculines, des sculptures, des personnages troublés, des estampes. résume la commissaire de l'exposition, Suzanne Pressé, emballée par la proposition.

Réjean Hébert ne se définit pas comme un collectionneur professionnel. Un collectionneur, c'est quelqu'un qui est capable de sentir les tendances et de pouvoir faire des achats d'œuvres d'artistes qui deviendront des figures marquantes de l'art contemporain. "On n'est pas dans ce genre de collections. On est dans une collection où on aime ce qu'on achète, explique l'amateur d'art.. Ce n'est pas pour détecter de nouveaux talents, c'est plus pour embellir".

Avancez dans la pénombre, entouré de murmures de noctambules. La nuit se dévoile, dans un salon, dans la ville ou dans le cosmos.

 
C’est connu : la communauté gaie, particulièrement les hommes gais, a depuis longtemps compté parmi les plus grands amateurs d’activités nocturnes, que ce soit dans les bars, les discothèques, les événements de la Fierté ou encore les divers « raves » où on danse dans une atmosphère endiablée et sexy jusqu’aux petites heures du matin et même davantage…

 
La nuit invite à l’excès, au secret, à l’innovation, à l’intimité autant qu’au rapprochement ; la nuit est aveugle du genre, de la couleur, de la race, de la langue et même des préférences sexuelles. Par ailleurs, la nuit est aussi pour plusieurs un refuge où tout est permis, possible et acceptable.

Voir la nuit
Depuis la nuit des temps, l’humain cherche à repousser la nuit.


Le Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ), en collaboration avec le Musée de la civilisation de Québec, a décidé de présenter la nuit et de la montrer au grand jour, avec une exposition intitulée « Voir la nuit » ! Mettant en valeur les œuvres de la collection du MNBAQ, l'exposition collective, présentée jusqu’au 17 mars prochain, se déploie autour du thème de la nuit et des nocturnes. Elle place les œuvres au cœur d’une atmosphère enveloppante et intime, dans laquelle les visiteurs seront guidés par leurs sens et leurs émotions, voire leurs souvenirs.


De salle en salle, on fait place à l’imaginaire. Les flammes vacillantes et les néons clignotants transpercent la noirceur. En tendant l’oreille, la musique étouffée d’un bar tout proche se fait entendre, des pas résonnent, l’orage gronde au loin, les bruits nocturnes sont amplifiés dans cet univers feutré. Une invitation à prendre son temps, à être à l’écoute de ses sens. Et à se demander comment la nuit résonne en nous.

Voir la nuit
« En plongeant les salles d’exposition du pavillon Pierre-Lassonde dans l’obscurité, en recouvrant le sol de tapis pour étouffer le bruit des pas et, pour une première fois au MNBAQ, en éliminant les textes explicatifs qui accompagnent traditionnellement les œuvres pour les rassembler plutôt près de la sortie, les artisans de Voir la nuit pensent pouvoir ralentir le rythme des visiteurs et les inciter à réfléchir davantage à ce qu’ils contemplent », explique la commissaire de l’exposition, Maude Lévesque.

Voir la nuit
« La nuit nous prive d’une vue parfaite. On devient plus attentif à ce qui se passe autour de nous. Nous sommes plus intuitifs. C’est pour cela que ça avait du sens de ne pas mettre de textes », renchérit Mme Lévesque.


Voir l’art autrement
L’exposition veut mettre en lumière la virtuosité des artistes pour rendre sensible l’obscurité, en faisant émerger de l’ombre, formes, visages et paysages, ou encore, en représentant les méandres des rêves. « Voir la nuit », c’est une rencontre avec la lumière nocturne, qu’elle soit naturelle comme celle de la lune et des étoiles, ou bien artificielle, comme celle des bougies et des ampoules électriques.

Voir la nuit
Constituée de plus de soixante œuvres de la collection du MNBAQ, de l’art ancien à l’art actuel, et d’une quinzaine d’œuvres de la collection du Musée de la civilisation, l’exposition réunit une sélection de dessins, d’estampes, de peintures, de photographies, de sculptures, de vidéo ainsi que différents objets intrigants.

 
Les organisateurs ont également produit un balado sous le thème L'ART DANS MA NUIT. L'exposition, mais surtout la nuit, racontée par ceux et celles qui la vivent différemment : adepte d'astronomie, employé d'aéroport, d'hôpital ou de bar et, bien sûr, gardien de musée ! Disponible sur le site Web du MNBAQ.

-----------------
Présentée jusqu’au 17 mars 2024.
Le MNBAQ est fermé le lundi, mais ouvert les autres jours de 10 heures à 17 heures (le mercredi jusqu’à 21 heures, demi-tarif dès 17 heures). Gratuit les premiers dimanches du mois pour les résidents de Québec.

Pour la billetterie en ligne (réduction automatique de 3$) : mnbaq.org/billetterie
Par téléphone : 1 866 220-2150

Voir la nuit