Le Festival Massimadi, le rendez-vous incontournable des films et arts LGBTQ+ afro au Canada, revient pour sa 16e édition du 23 au 27 octobre 2024. Cette année, le festival célèbre la Renaissance et la Résilience avec une programmation audacieuse et inspirante, mettant en lumière des récits de guérison, de transformation et de lutte à travers 15 œuvres cinématographiques percutantes.
Programmation 2024 : Un voyage à travers la diversité et la créativité
On nous invite à découvrir une sélection riche et variée de films qui célèbrent les voix LGBTQ+ afro d’ici et d’ailleurs, allant des courts aux longs métrages, en français et en anglais, documentaires et fictions. Parmi les nouveautés de cette édition, une bourse de 1 000 $ sera décernée au film gagnant du vote du public.
Quelques films en vedette cette année promettent de belles émotions.
Drift (2023)
d’Anthony Chen – Première québécoise : Le festival s’ouvre sur ce film captivant qui explore les thèmes de l’espoir et de la résilience à travers l’histoire de Jacqueline, une réfugiée fuyant la guerre, présentée en partenariat avec le Musée Stewart McCord.
Voix des luttes – Programme engagé au cinéma public : Découvrez The Queer Nigerian Archives de Simisolaoluwa Akande
, qui documente les histoires effacées des Nigérian.e.s queer au Royaume-Uni, et Clashing Differences
de Merle Grimme, qui examine les tensions d’inclusion dans une conférence féministe.
Lumières sur le Canada
– Présenté par le Fonds des Médias du Canada : une sélection de films canadiens, dont Still Water de Katia Cafe-Febrissy, Outside Center d’Eli Jean Tahchi, et I Don’t Know Who You Are de M.H. Murray.
Célébrations festives et rencontres inspirantes
Pour marquer le début du festival, un cocktail d’inauguration se tiendra le 23 octobre au Musée McCord, animé par l’Ensemble Obiora, un groupe de musique classique composé principalement de musicien·ne·s issus de la diversité culturelle.
Le 26 octobre, le Cabaret Massimadi au Livart promet une soirée festive avec des performances artistiques, un live painting par Kezna, et une ambiance musicale animée par DJ G Mako et DJ Sam. Une occasion unique de plonger dans l’univers créatif de la communauté LGBTQ+ afro.
Le comité de sélection
Le comité de sélection de cette édition du Festival Massimadi réunit des membres aux parcours diversifiés et enrichissants.
- Laurent Maurice Lafontant, président de la Fondation Massimadi, diplômé en études cinématographiques et littérature française de l’Université Concordia, également réalisateur de courts documentaires et auteur d’un roman.
- René Ricardo Bernal, actuellement responsable du développement à la Fondation Massimadi, est un photographe indépendant basé à Montréal.
- Elya Myers est une chercheuse, écrivaine, curatrice et experte en médias, diplômée en études cinématographiques de l’Université Concordia. Son travail se concentre sur l'animation, la race et la représentation.
- Enfin, Chiara Guimond, chargée des communications avec une mineure en scénarisation, se distingue par ses compétences en graphisme, montage vidéo, et motion design.
Ensemble, ces membres apportent une richesse d'expérience et de perspective à la sélection des œuvres pour cette édition du festival.
Rappelons que Massimadi a pour mission de promouvoir la culture et les arts des communautés noires LGBTQ+.
Pour voir la programmation complète du Festival 2024 et le lieu des représentations, consultez le site web
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Depuis déjà 40 ans, l’industrie des vins québécois ne cesse de croître. Saviez-vous que le Québec compte aujourd’hui 160 vignobles qui offrent plus de 1 000 vins uniques ?! Avec plus de 80 cépages cultivés sur le terroir québécois, les vins d’ici bénéficient d’une diversité impressionnante ! Les blancs, les rouges, les oranges, les rosés, les mousseux de tous types permettent ainsi d’offrir une très large variété. De quoi étancher la soif grandissante des Québécois et des Québécoises !
Que ce soit les vins de l'Orpailleur ou des Côtes d'Ardoise, véritables pionniers de l'industrie dans Brome-Missisquoi, ou ceux des vignobles de l'Isle de Bacchus et Ste-Petronille, pionniers à l'Ile d'Orléans, ou les vins improbables du Domaine du Cageot à Jonquière, du vignoble Carpinteri, un coin de Toscane en Gaspésie ou les vins de fraise et de rhubarbe de la Ferme Bourdages en Gaspésie, l'éventail est grand. Il compte maintenant de grands crus comme ceux du Domaine du Nival, recommandés par les meilleurs sommeliers.
Le 12 septembre, je déguste un vin québécois !
Pour une 9ème année consécutive, le Conseil des vins du Québec (CVQ) propose de profiter de la journée du 12 septembre pour découvrir (ou redécouvrir !) un vin du Québec.
Lançons aussi le défi à tous les Québécois et Québécoises de goûter un nouveau vin produit localement afin de faire vivre et rayonner notre magnifique terroir !
Voici la liste de plus d'une vingtaine des meilleurs vignobles québécois que vous trouverez facilement en suivant l'hyperlien.
L'Orpailleur
Isle de Bacchus
Cep d'Argent
Côteau Saint-Paul
Rivière du Chêne
Côtes de Vaudreuil
Chat Botté
Carpinteri
Côtes d'Ardoise
Bresée
Ferme Bourdages
Domaine Le Cageot
Santé!
À Carleton-sur-Mer, on a développé une culture du bien manger et du bien se loger depuis de nombreuses années. On y vient de partout pour profiter de ce magnifique décor dans la Baie-des-Chaleurs gaspésienne, mais aussi et surtout, pour profiter de l’offre de restauration devenue des plus intéressantes.
Parmi, cette offre, il y a celle du Marin d’eau douce, rue du Quai, de la famille Benhamidou, qui célèbre en 2024 ses 25 ans d’établissement. Pour son anniversaire, le restaurant a proposé une série de soupers-spectacles offerts aux clients tout l'été.
Depuis 1999, on y sert des menus inspirés par le terroir gaspésien, la cuisine française et marocaine. Le chef propriétaire Mohamed Benhamidou, longtemps séparé de son père Mustapha, mais qui l'a finalement retrouvé à Carleton-sur-Mer, a pris la relève en 2023 et partage son amour de la cuisine du terroir Gaspésien et Québécoise, mais toujours avec une pincée d’inspiration Marocaine.
Dans les années 1990, après avoir travaillé dans de grands établissements québécois, le chef Mustapha Ben Hamidou décide d’installer sa petite famille à Carleton, dans la baie des Chaleurs. C’est en 1999 que Mustapha, un immigrant Marocain, a racheté le café l’Indépendant pour en faire Le Marin d’eau douce, maintenant un incontournable de la gastronomie Gaspésienne. Aujourd'hui, son fils Mohamed, sa femme Iman, ses filles Fatima, Assia et Aicha et une belle équipe de passionnée sont là pour le meilleur de la cuisine du terroir.
Le Marin d’eau douce loge dans une maison construite en 1820 par Narciss Leblanc dit « Buck Wheat ». Il était forgeron et avait sa boutique face à la mer. Après lui quelques autres propriétaires se sont succédés. En 1980, Pierre Landry l’acheta et en fit un café restaurant « Le Café l’Indépendant ». Dix ans plus tard, soit en 1990, trois amies de la région rachetèrent et gardèrent la vocation du café restaurant.
Puis, en 1999, Mustapha Benhamidou se porte acquéreur du bâtiment situé à deux pas d’une plage de la Baie des Chaleurs, offrant une vue renversante qui s’accorde avec justesse à la cuisine raffinée et ensoleillée du chef Mohamed, maintenant aux cuisines depuis 2023, après y avoir été maître d'hôtel et directeur général pendant quelques années.. On s’efforce toujours aujourd’hui d'en faire un incontournable pour les amateurs de poissons et de fruits de mer, ainsi que viande et gibier. Voilà un endroit chaleureux et sympathique. Sans oublier une carte des vins digne des meilleurs celliers.
Parmi les spécialités au menu, Mohamed propose les délicieux produits de sa terre d’accueil, le tout avec une touche propre à ses racines marocaines : pieuvre grillée au fenouil et au citron vert; pétoncles des Îles et lentilles safranées; jarret d’agneau aux épices d’Orient.
Le Marin d’eau douce a reçu un certificat d’excellence en 2005 par le Guide Debeur, revue gourmande annuelle. L’établissement fait partie des 500 meilleurs restaurants du Québec sélectionnés parmi environ 15 000 établissements existants. Cette distinction lui a été décernée en regard de la qualité de ses produits et de son service.
Soulignons qu’avant d’acheter son propre restaurant, Mustapha Benhamidou n’était pas un inconnu du domaine de la restauration, avec ses 29 ans d’expérience dans la cuisine que ce soit au Maroc, en Europe, au Québec et au Canada.
Le Marin d’eau douce
marindeaudouce.com
215, rue du Quai
Carleton-sur-Mer, QC G0C 1J0
418-364-7602
Fière la fête c’est, depuis 2013, l’occasion pour les communautés LGBTQ+ de l’Estrie de faire un pied de nez à la honte et d’affirmer haut et fort leurs fiertés d’être qui iels, elles et ils sont. C’est aussi le dernier événement de fierté de l’année au Québec.
Fière la fête c’est un événement éducatif, familial, festif et inclusif ayant lieu à chaque année à Sherbrooke. C’est une chance unique de célébrer la diversité en Estrie.
Même si les célébrations ont débuté en 2013, grâce à l’engagement de plusieurs leaders du milieu et de bénévoles déterminés, c’est en 2019 que l’on a officiellement fondé l’organisme Fierté Sherbrooke Pride qui allait s’occuper de pérenniser Fière la fête et de propulser de nouvelles initiatives par et pour les communautés LGBTQ+ dans les prochaines années.
Si l’événement Fière la fête est d’abord imaginé et réalisé par et pour les communautés LGBTQ+, c’est aussi un événement auxquels les allié·es peuvent participer afin d’étendre leurs connaissances des réalités vécues par les communautés ou bien simplement pour prendre part aux célébrations.
Puisque, après tout, « tout le monde devrait prendre part à la fête », affirment les organisateurs.
Les festivités de la 12e édition se dérouleront du 9 au 15 septembre et proposent une variété d’activités pour toutes les clientèles et tous les groupes de gens de la communauté.
Le tout débute par une activité de lancement le lundi 9 septembre de 17h00 à 18h00, au Café 440, 146 rue Wellington Sud et c’est gratuit pour toustes, dont les familles.
En dégustant des bouchées et des boissons servies par le Café 440, l’équipe d’organisation et la co-présidence introduiront les participants à l’événement. Un hommage à Chloé Viau, la co-présidente d’honneur en mémoire, aura aussi lieu.
Le lancement est suivi de l’exposition photo d’Arianne Clément, « L’art de vieillir queer », qui vise à capter la beauté et la diversité des ainés LGBTQ+.
Le samedi 14 septembre de 11h à 17h, c’est le retour de la journée communautaire, une occasion pour rencontrer les organismes et regroupements impliqués auprès des communautés LGBTQ+ et en apprendre plus sur leur travail et leurs services dans une ambiance festive, familiale et chaleureuse. C’est au Centre culturel et communautaire Françoise Dunn, 2050 Boul de Portland, à Sherbrooke.
Toute la semaine, on pourra prendre part ou assister à une foule d’activités, notamment : expositions, karaoké, théâtre, soirées rétro, heure du conte, brunch, marché queer, conférence, soirée littéraire, etc.
Un des moments culminants de ces festivités, c’est la Marche des Diversités, qui prendra son départ le dimanche 15 septembre à 15h30, devant l’Hôtel-de-ville de Sherbrooke. La marche des diversités est l’occasion de porter ses drapeaux, afficher l’arc-en-ciel et s’unir pour se faire entendre. Une façon de terminer la semaine Fière la fête en un rassemblement haut en couleurs.
Pour consulter la programmation complète, on se rend sur le site web de Fière la Fête.
Gérard Pourcel, fin août 2024
On y accède par un embranchement sur la route 362 entre Saint-Irénée et Les Éboulements. La descente vers la plage par une petite route tortueuse est assez raide. En bas de cette pente abrupte, sur la gauche, on vous indique une autre route très étroite : Plage. Vous continuez sur quelques centaines de mètres pour arriver sur un stationnement face à la grève cernée par la voie ferrée du train touristique de Charlevoix. La municipalité y a installé une toilette sèche, ce qui est fort à propos. Il se pourrait, surtout les beaux jours d’été, qu’il n’y ait pas de place sur le stationnement. Vous devrez faire preuve d’ingéniosité pour vous négocier un petit emplacement en bordure de cette voie très étroite. Même si c’est un peu compliqué pour circuler, je n’ai jamais vu d’automobiliste incivique obstruant une entrée privée ou bloquant la route.
Ici, c’est le paradis d’avant Adam et Ève, encore que la légende d’Adam et Ève soit bien antérieure à l’iconographie catholique. Selon Michel Onfray, dans les trois religions monothéistes, on retrouve la même histoire du paradis perdu d’Adam et Ève issue du mythe grec de Pandore. À l’extrémité nord-est de la plage de Cap-aux-Oies, c’est l’éden retrouvé, pas de feuille de vigne. Toujours selon Michel Onfray, l’existence de la feuille de vigne serait climatiquement contestable pour laisser sa place à une feuille de figuier. Toujours est-il qu’à la plage de Cap-aux-Oies, feuilles de vigne ou de figuier, on s’en contrefiche.
En réalité, la plage est séparée de manière un peu floue, sans poser de problème, en trois sections. La première section, près des escaliers, est hétéro textile. En s’éloignant vers la gauche, on atteint une section mixte hétéro nudiste et plus loin une partie nudiste peuplée essentiellement d’Adam. Et, les fruits défendus, si on les consomme, ce qui n’est pas obligatoire, ne seront pas en mesure de respecter le message biblique : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre… »
Outre que la plage en forme de grande anse adossée à la montagne est très belle et offre de nombreux endroits intimes et ombragés, c’est le sentiment de liberté qui s’installe assez rapidement. Pour avoir fréquenté les lieux à diverses reprises, je ne m’y suis jamais senti mal à l’aise. Aucun harcèlement. Y prennent le soleil, des jeunes aux corps sculpturaux et des personnes nettement plus âgées marquées par les ans, des grands, des petits, des gros et des maigres. J’ai même vu un adepte du naturisme, cet été, fin août 2024, marcher à l’aide d’une canne. J’ai l’impression que tout le monde s’y sent à l’aise et sans complexes. La plage est très propre. Je n’y ai jamais remarqué des papiers gras, de vieilles cannettes de boisson gazeuses ou autres. Encore plus au nord-est, il y a une autre petite anse de sable fin, plus intime, à laquelle on ne peut accéder qu’en marchant quelques centaines de mètres le long de la voie ferrée.
Je vous souhaite le paradis, non pas à la fin de vos jours, mais dès que vous passerez dans Charlevoix en période estivale.
Référence : Michel Onfray, Traité d’athéologie/Livre de poche/éditions Grasset, 2005.
Comment un village de 600 habitants en Haute-Gaspésie peut-il réussir à créer un événement régional culturel et artistique annuel pour une 3e année consécutive ?
Sans aucun doute en raison de la détermination de ses deux initiateurs, les artistes-peintres Daniel Lévesque et Marc Alain Marticotte, qui depuis le début s’acharnent à permettre ce rendez-vous annuel mettant en vedette des artistes locaux, qu’est le Symposium en arts visuels Clorid’Art de Cloridorme.
Cette année, ce sont 8 artistes de la région qui accueilleront les visiteurs pendant trois jours de la fin de semaine de la Fête du travail, les 30 et 31 août et le 1er septembre au Chalet des Sports de Cloridorme. L’admission est gratuite pour tous.
Le vernissage de l’exposition aura lieu lors d’un 5 à 7, le samedi 31 août.
3e Symposium Clorid’Art
facebook.com/CloridArt
Chalet des sports
2, route du Portage
Cloridorme, QC, G0E 1G0
Mine de rien, un établissement commercial qui dure depuis 40 ans dans le Village, ça n’arrive pas souvent. C’est pourtant ce que le propriétaire du Campus Bar & Danseurs nus, Guillaume Patenaude et son équipe vont célébrer ce mardi 28 août ainsi que tout le week end de la Fête du travail.
Pour l’occasion, on aura droit à plusieurs activités spéciales ainsi que des invités surprises, comme ce à quoi le Campus a habitué sa clientèle au fil des années. Le propriétaire précédent, Gary Blanchard, a travaillé fort pour créer une notoriété à cet endroit pendant plus de 22 ans.
En devenant le patron des lieux en 2022, Guillaume Patenaude a tenu à poursuivre dans le même sens, et même à développer un nouveau concept, le Daddy’s Corner, qui accueille la clientèle masculine seulement entre 15h et 19h tous les jours. On a aussi modifié la signature graphique du club qui lui donne une allure « classy », avec la boucle dans un blason, surmontée de la lettre « C ».
Voilà donc l’occasion de célébrer ces 40 années de présence dans le ciel montréalais avec l’équipe des danseurs qui en mettront encore plein la vue toute la fin de semaine. Le Campus est ouvert tous les jours de 15h à 3h.
Campus Bar & Danseurs nus
campusmtl.com
1111, rue Sainte-Catherine Est
Montréal
514-526-3616
Autrefois reconnu comme une icône touristique, un comité de relance a été mis en place au cours des dernières années afin que Mont-Saint-Pierre redevienne une destination de choix en Haute-Gaspésie. C’est ainsi qu’est née la Coopérative de solidarité, de développement économique, touristique et social de Mont-Saint-Pierre, en 2019, grâce à la consultation de la population et à la contribution des acteurs socio-économiques locaux et régionaux.
La coopérative a été créée et mandatée pour mettre sur pied une stratégie de relance touristique. Des experts-conseils ont exploré la situation et ont recommandé la mise en place du projet Station de montagne sur mer. Tout est maintenant mis en œuvre pour que Mont-Saint-Pierre soit une destination rassembleuse pour la population, attractive pour une jeune relève et que ce projet génère des retombées économiques, sociales et démographiques pour la région.
Julie Coulombe, directrice générale
Julie Coulombe, directrice générale de la Coopérative et coordonnatrice de la mise en place des divers éléments de ce projet, depuis 2022, explique que le tout s’articule de trois façons : au village, sur la plage et au sommet de la montagne. On a mis les bouchées doubles depuis pour réaliser les divers éléments prévus.
La Station de montagne sur mer est un projet évalué à plus de six millions de dollars. Tout le financement est attaché, affirme Jean-Sébastien Cloutier, président du conseil d’administration de la coopérative.
On a d’abord complètement revitalisé la place du village, avec en son cœur l’ancienne Auberge des vagues, un bâtiment construit dans les années 1940 laissé à l’abandon. Devenu le cœur de Mont-Saint-Pierre, c’est l’endroit où tout le monde se rassemble et s’arrête, c’est un morceau d’histoire et c’est le lieu de départ de chaque activité. L’Espace découverte est le point de départ de l’aventure à Mont-Saint-Pierre. On y apprend tout sur l’offre de plein air et les autres attraits. C’est aussi l’endroit où se situe la billetterie pour toutes les activités.
Des écrans géants tactiles présentent les activités et les points d’intérêts de Mont-Saint-Pierre, alors qu’une maquette interactive et unique montre les sentiers à explorer, comme le Delta ou le Lynx. Un arrêt essentiel afin de connaître tous les secrets de la destination.
À Mont-Saint-Pierre, le vol libre, c’est pratiquement une religion. Pour rendre hommage à ce sport, l’église est devenue la Salle du clocher. À l’intérieur, un spectacle appelé À vol d'oiseau, un voyage immersif propose de voyager en mots et en images à travers cette discipline et toute son histoire.
Par ailleurs, le secret le moins bien gardé de Mont-Saint-Pierre, c’est le sommet de la montagne. On a une vue à couper le souffle sur le fleuve et sur la vallée glaciaire au sud. Le nouvel Observatoire, « le bijou de Mont-Saint-Pierre », propose une un spectacle multimédia dans l’observatoire, une expérience immersive sur les phénomènes géologiques extraordinaires de cet amphithéâtre naturel de montagnes. C’est aussi une vue unique du Saint-Laurent qu’on n’est pas prêt d’oublier grâce à la passerelle à flanc de falaise pour un contact privilégié avec les éléments.
L’été 2023 a été propice à la mise en opération des nouvelles installations. Toutefois, explique Julie Coulombe, c’est la saison 2024 qui constitue la véritable période d’accueil des visiteurs.
Mentionnons aussi que la plage de Mont-Saint-Pierre a aussi été entièrement revitalisée. On y a notamment installé des voiles d’ombrage de même qu’un tapis pour rendre possible l’accès à la plage aux personnes à mobilité réduite ou aux parents avec des poussettes. On prévoit dans l’avenir y tenir quelques spectacles sur le bord de la plage durant l’été.
La Station de Montagne sur mer prévoit d'offrir des activités durant les quatre saisons de l'année. Plusieurs chantiers se poursuivent pour faire en sorte que l’ensemble des éléments du projet Station de montagne sur mer soient en opération au cours des prochains mois, et pour la saison 2025. Cela permettra la création d’une vingtaine d’emplois saisonniers pour assurer ses activités.
Le maire de Mont-Saint-Pierre, Magella Emond, a bon espoir que le projet touristique revitalise le village. « Ce que je souhaite, c'est que comme dans les années 70-80, on va avoir un endroit où la population et les touristes vont pouvoir se rejoindre ou discuter ensemble ».
Fait à signaler, le projet est doté d’un volet écoresponsable qui prévoit un ensemble de mesures, autant pour la population que pour les touristes, en lien avec la mobilité durable, l’accessibilité universelle, la construction durable, l’efficacité énergétique, l’approvisionnement responsable, l’économie de partage, la réduction à la source des matières résiduelles et le tri à la source des matières secondaires, la conservation de la biodiversité, etc.
Station de Montagne sur mer
montsaintpierre.ca
84, rue Prudent-Cloutier
Mont-Saint-Pierre (Qc)
C.P 38, G0E 1V0
418 797-222
Depuis 17 ans, la microbrasserie Pit Caribou fait partie du décor de Percé, en Gaspésie. Ses fondateurs ont vu juste en implantant cette entreprise appelée à devenir un symbole incontournable du tourisme brassicole au Québec.
Pit Caribou fait partie de la Route des bières de l’Est du Québec, la preuve qu’il y a un réel engouement pour ce genre de produits.
Aujourd’hui, Vincent Coderre, un expert en finances et administration des affaires, et Jean-François Nellis, diplômé en administration, en relations industrielles et en ressources humaines, entre autres, en plus d’une expérience dans le domaine des breuvages, se réjouissent de l’acquisition en 2019 de l’entreprise Pit Caribou, dont l’usine de production et le siège social se trouvent sur le merveilleux site à L'Anse-à-Beaufils, une ancienne usine de transformation de loup marin.
Vincent et Jean-François cherchaient une entreprise avec une bonne notoriété qui avait un potentiel de croissance intéressant dans le domaine de l’agroalimentaire. Dans le cas de Pit Caribou, « tous les voyants étaient au vert », assurent-ils. Les deux Gaspésiens opèrent maintenant la microbrasserie et le pub de Percé, nouvellement installé dans un nouveau site stratégique et plus vaste au cœur de l’activité touristique et commerciale, en plus d’être partenaires dans le pub du Plateau Mont-Royal, à Montréal.
Impossible de dissocier Pit Caribou de ses racines gaspésiennes. Son identité de marque est intrinsèquement liée à la région, incluant le nom des nouvelles bières. La toponymie gaspésienne est une source inépuisable d’inspiration !
Pour celles et ceux qui n’ont pas la chance de faire un séjour en Gaspésie, le pub Pit Caribou situé sur le Plateau Mont-Royal, à Montréal, permet de goûter aux bières artisanales avant de se les procurer en épicerie ou dans les boutiques spécialisées.
Puis il y a eu la pandémie…
Même si bon nombre de personnes ont choisi de s’établir en région lors de la pandémie, la pénurie de main-d’œuvre demeure un casse-tête pour la microbrasserie. L’automatisation de certaines opérations manuelles, comme l’empaquetage, viendra résoudre en partie ce problème.
En mars 2021, avec la contribution de Développement économique Canada (DEC), Pit Caribou a pu investir dans les infrastructures et la mise à niveau de ses équipements brassicoles, un projet de plus de 1,3 million de dollars. Elle sert à l’achat d’une ligne canneteuse automatisée et à son installation. Ainsi, la capacité est passée à 7 000 mises en canettes à l’heure. La canette d’aluminium permet une commercialisation à plus grande échelle. Elle facilite aussi l’automatisation du processus « d’embouteillage ». Elle prend de 30 % à 40 % moins d’espace d’entreposage et coûte moins cher à transporter que la bouteille.
Durant cette même pandémie, Vincent et Jean-François ont multiplié le nombre de points de vente de Pit Caribou sous de grandes bannières comme Maxi, Provigo et IGA et étendu leur réseau de distribution avec des agences régionales.
À la conquête de la France
« C’est une fierté pour les gens de la Gaspésie, peu importe où ils sont, de voir qu’un produit gaspésien se retrouve sur les tablettes à Montréal, à Québec et dans d’autres régions », croient les entrepreneurs gaspésiens de Pit Caribou. Ces « autres régions » ont pris une tournure internationale récemment alors que les bières de Pit Caribou ont commencé à être distribuées en France. Les deux Gaspésiens ne comptent pas s’arrêter là et prévoient déjà courtiser le reste de l’Europe, de même que l’Asie et les États-Unis.
« Nous sommes présents dans la grande région de la Gaspésie ainsi que dans le reste du Québec pour aider la communauté avec différents soutiens sous forme de commandite monétaire et de produits. Que ce soit pour les jeunes ou pour aider les personnes en difficulté ou simplement pour promouvoir la région de la Gaspésie », explique le vice-président Jean-François Nellis qui assume les responsabilités du marketing et de la promotion de la microbrasserie, entre autres. Pit Caribou participe de plus en plus à des événements et des festivals, contribuant ainsi à l’expansion de sa notoriété un peu partout au Québec et faisant valoir davantage la marque en la rendant disponible.
Pit Caribou est une entreprise fièrement Gaspésienne qui mise sur ces valeurs locales depuis le début. La mobilisation de la communauté est puissante et les Gaspésiens l’ont souvent démontré. Rappelons que l’entreprise emploie environ 35 personnes à plein temps à son usine de l’Anse-à-Beaufils, qui brasse en plus de la douzaine de classiques, une cinquantaine de bières en rotation chaque année. On trouve une dizaines d’autres employés.es à son pub au cœur de Percé, en haute saison touristique. La popularité de l’endroit, depuis son déménagement dans des installations plus vastes et plus modernes presqu’en face de l’ancien pub, ne cesse d’augmenter.
En plus d’une belle sélection de bières de microbrasseries, le pub offre quelques grignotines locales, inspirées du terroir ou de la mer, afin d’assouvir les fringales. On se laisse tenter par les bouchées fumées, les planchettes des Artisans de la terre ou encore, inspirées du Saint-Laurent. On y sert jusqu’à 700 couverts par jour à la salle à manger et sur la terrasse, avec une cuisine ouverte jusqu’à 20 heures durant l’été. On y présente également des spectacles de musique régulièrement.
Fait à signaler, l’entreprise a transformé un ancien motel du secteur en une auberge pour y loger ses employés, facilitant ainsi la venue de personnel de l’extérieur.
Microbrasserie Pit Caribou
(Usine et terrasse)
27, rue de l’Anse
Anse-à-Beaufils (Qc) G0C 1G0
pitcaribou.com
418 782-1444
Percé (Pub et boutique)
155, route 132 Ouest
Percé QC G0C 2L0
418 782-1443
Montréal (Pub)
951, Rachel-Est
Montreal, Qc H2J 2J4
Pit Caribou, ça vient d’où ?
« Pit Caribou, c’était un personnage des Belles histoires des pays d’en haut. Quand j’étais petit, ma mère écoutait ça, mon grand-père aussi. Ç’a vraiment marqué mon enfance et j’ai toujours adoré l’émission. Dans le fond, Pit Caribou, c’était l’alcoolique du village. Ça a toujours été un personnage qui me faisait à la fois rire et réfléchir ! Même s’il se faisait manipuler, c’était vraiment un bonnasse au fond de lui. »
– Francis Joncas, fondateur de Pit Caribou.
Présenté les 23, 24 et 25 août 2024, le tout nouveau Festival des Faubourgs s’inscrit dans le cadre du Quartier culturel des Faubourgs inauguré en mai 2023. Ce nouveau festival, pluridisciplinaire et entièrement gratuit, a pour objectif de faire connaître le dynamisme culturel du Centre-Sud et ainsi, amener l’énergie festivalière dans l’Est, là où la culture se crée.
Le Festival des Faubourgs est né du travail commun de sept partenaires : le Cabaret Lion d’Or, l’Écomusée du fier monde, Espace Libre, la Maison de la culture Janine-Sutto, le Prospero, l’USINE C et Voies culturelles des faubourgs.
La rue Ontario est le fil conducteur de cet événement qui regroupe 15 propositions rassemblant plus de 40 artistes de toutes les générations et de toutes les disciplines. Cette première édition, proche des artistes et des communautés, vous propose des formes surprenantes, allant du tête-à-tête aux grands moments rassembleurs. Fait à signaler, l’événement est présenté dans les limites géographiques du Village et intéressera certainement les membres de la communauté LGBT+ qui y résident ou qui y viennent pour se divertir.
Sous le soleil ou sous la pluie, à l’intérieur comme à l’extérieur, les gens sont invités à redécouvrir sous un angle nouveau ce quartier en pleine ébullition, et à le célébrer dans une ambiance conviviale et festive.
À l'Écomusée du fier monde
L'Écomusée accueillera deux évènements.
- Le spectacle de danse bang bang, de la Cie Manuel Roque, le samedi le 24 août et dimanche le 25 août, à 16 h 00
À l’origine, bang bang est un solo de danse contemporaine créé en 2017. Le désir de transmission a transformé la pièce en une version à deux danseurs. La chorégraphie est basée sur le saut. Au fil des 50 minutes, l’identité des interprètes se dissout. Continuer de sauter devient à la fois absurde, poétique, politique, abstrait.
- La performance de Rose de la Riva, Pain noir, samedi le 24 août, à 19 h 00
Passer le balai, casser un objet, nourrir les oiseaux ou tailler au couteau la croûte d’une miche brûlée. En lien avec l’héritage ouvrier du quartier et l’imaginaire montréalais du Faubourg à m’lasse, Pain noir est une performance ancrée dans des recherches sur l’agriculture, le pain et la sorcellerie. Empreinte d’humour, cette création juxtapose des imaginaires à la manière d’un collage et s’intéresse à la vulnérabilité des gestes non maîtrisés.
Consultez la programmation complète du Festival des Faubourgs.