Le Grand rassemblement des Premières Nations | Mamuhitunanu (GRPN) fait rayonner l’histoire et les traditions des Pekuakamiulnuatsh (ilnu du Pekuakami) et d’autres Premières Nations en présentant des activités culturelles encore cette année à Mashteuiatsh.
Les festivités se déroulent dans un contexte d’échanges et de partage entre les membres de la communauté, les autres membres des Premières Nations ainsi que les visiteurs allochtones qui veulent approfondir leurs connaissances de ces cultures distinctives.
Le GRPN proposait une nouvelle formule sur 10 jours pour sa 18e édition en 2024. C’est au cours des prochains jours, du 11 au 14 juillet, que les festivités culmineront sur le site ancestral de Mashteuiatsh situé dans les limites de Pointe-Bleue, au Lac Saint-Jean.
Des activités de partage culturel, des activités sportives traditionnelles, des spectacles musicaux, des danses traditionnelles ilnu et intertribales (pow-wow), ainsi que des feux d’artifices spectaculaires vous attendent. Consultez la programmation
pour connaître l’horaire des activités.
Historiquement, les Pekuakamiulnuatsh célébraient leur culture au rythme de la saison estivale, alors que les rassemblements se déroulaient tout l’été sur les rives du Pekuakami.
La tenue du Grand rassemblement des Premières Nations (GRPN) est réalisée sur les rives du Pekuakami (lac Saint-Jean) afin de perpétuer la tradition millénaire que représente cette fête estivale sur le territoire de notre communauté.
La Première Nation des Pekuakamiulnuatsh comprend 11 037 membres dont 2 136 résident dans la communauté de Mashteuiatsh (Pointe-Bleue). Mashteuiatsh est une communauté ilnue du Québec. Elle est la seule communauté autochtone du Nitassinan dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle est établie sur la rive ouest du lac Saint-Jean, à proximité de Roberval.
Grand Rassemblement Des Premières Nations
(Pow Wow) De Mashteuiatsh
mashteuiatsh.ca/grand-rassemblement-des-premieres-nations
(418) 275-24731514, Rue Ouiatchouan
Mashteuiatsh, QC G0W 2H0
Pour son 25e anniversaire, en 2024, l’événement Mtl en Arts n’a pas ménagé les efforts pour en mettre plein la vue aux visiteurs. Lors du lancement le mercredi 26 juin, tout le monde s’entendait pour dire que la programmation dévoilée est certainement l’une des plus riches et variées jamais présentées.
De g. à dr. : Paul Haince, président fondateur Mtl en Arts, Gabrielle Rondy, directrice générale de la SDC Village, Stéphane Mabilais, directeur général de Mtl en Arts, Dany Turcotte, porte-parole de l'édition 2024.
Depuis jeudi 27 juin jusqu’à lundi 1er juillet, des dizaines d’activités et d’expositions artistiques sont offertes sur la rue Sainte-Catherine et sur la rue Atateken, dans le Village. Il y en a certainement pour tous les goûts. De plus, Mtl en Arts, au départ une expo-vente, est de plus en plus un événement participatif, en proposant des activités auxquelles les visiteurs peuvent contribuer, comme la murale collective, Sortir de la boîte, Boxe picturale, par exemple.
Toute la famille y trouvera de l'intérêt et se laissera éblouir par la qualité des oeuvres artistiques présentées. Les artistes eux-mêmes prennent le temps de discuter et d'échanger avec les visiteurs.
Le fondateur de Mtl en Arts, Paul Haince, peut certainement être fier de sa créature après toutes ces années.
Zïlon, légende urbaine : un hommage à un géant
Les partenaires, amis.es, collaborateurs.trices, créateurs.trices et le concepteur Simon Duplessis (devant) lors de l'inauguration de l'expo sur Zïlon. Le tableau est l'oeuvre du peintre Cédric Taillon, (à gauche derrière) un ami de longue date de Zïlon.
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De plus, l’organisme est partenaire avec l’Arrondissement Ville-Marie et la SDC Village dans la conception et la création de l’exposition « Zilon : légende urbaine », une série de panneaux installée entre les rues Ste-Catherine et Robin, sur Atateken, relatant une partie de la carrière du regretté artiste Zïlon, disparu en 2023. Le tout conçu et dirigé par son ami, le poète et artiste Simon Duplessis. Cette exposition en plein air plaira à ceux qui l’ont connu… et permettra aux autres de le découvrir. On pourra la visiter jusqu’au 1er octobre.
Le concepteur de l'exposition, Simon Duplessis pose fièrement devant le panneau de départ de la présentation.
Pour toute la programmation, on se rend sur le site mtlenarts.com.
Mtl en Arts
Expo-vente - Performances artisitiques - Activités participatives
Conférences - Art en direct
Du 27 juin au 1er juillet 2024
Rue Ste-Catherine (Village) et rue Atateken
L’Arrondissement Ville-Marie, la SDC du Village et l’événement Montréal en Arts s’associent à nouveau pour proposer une exposition sur la rue Atateken qui a pour objectif de souligner la mémoire d’un des artistes les plus influents de la vie LGBT de Montréal, le regretté Zïlon, qui a quitté ce monde en 2023.
L'exposition ZÏLON, Légende urbaine prendra place du mois du juin au mois d’octobre. Pour ce faire, on a demandé à Simon DuPlessis, artiste et poète, qui a côtoyé Zïlon dans la vie personnelle ainsi que sur divers projets pendant les 14 dernières années, de mettre en place cet événement.
Photos lors de l'exposition "Vandales de luxe" au Musée de Mont St-Hilaire en 2022.
L’exposition fait partie de la programmation officielle de la piétonnisation 2024 de la rue Sainte-Catherine par la SDC du Village et de la programmation culturelle été 2024 de l’arrondissement Ville-Marie, comme événement connexe au festival Mtl en Arts. Elle se déroulera du 27 juin au 1er octobre 2024.
Des panneaux d’exposition seront installés sur la rue Atateken, de Sainte-Catherine à Robin, côté ouest. Ils présenteront des photos de Zïlon, avec de courts descriptifs, tirées du portefolio du photographe et artiste-peintre Jean Chaîney (qui l’a suivi dans une panoplie d’événements de 2009 à 2023), ainsi qu’une sélection d’œuvres qui fait le survol des différents médiums et styles de Zïlon.
Il y aura également sur le lot trois panneaux destinés à présenter de courts témoignages de gens de la communauté artistique et des collaborateurs qui l’ont connu et apprécié ou qui ont travaillé avec lui : Armand Vaillancourt, Eric Godin, Geneviève Borne, Kat Coric, Yvon Goulet, Cedric Taillon, France Cantin, Sterling Downey, Patricia Klimov, etc.
Par cette exposition, on souhaite rendre un hommage à un artiste hors du commun. Un artiste qui, par sa détermination et son refus des conventions, a su s’élever au-dessus de la mêlée et ouvrir le chemin à d’autres. Il incarne des valeurs qui sont au centre des préoccupations des communautés LGBT+, entre autres.
La carrière de Zïlon et son parcours artistique ont débuté par les graffitis de visages androgynes et non-genrés qu’il réalisait dans les nombreux clubs et bars gais ou undergrounds de la métropole, de même que dans des lieux publics. Sa marque dans le paysage est indélébile. Cette expo-hommage a pour but de faire revivre sa mémoire pour les gens du public afin de perpétuer le souvenir de Zïlon, autant qu’à le faire découvrir aux plus jeunes qui ne l’ont pas connu.
L’exposition ZÏLON : Légende urbaine est soutenue par l’arrondissement Ville-Marie et présentée par la
SDC du Village. Elle est également approuvée par la famille de Zïlon.
Exposition ZÏLON : Légende urbaine
Rue Atateken
Montréal (Village)
27 juin au 1er octobre 2024
Photos de ce reportage : Pierre Perreault et Jean Chainey
Mashteuiatsh, qui signifie « Là où il y a une pointe », est la seule communauté autochtone au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Plusieurs connaissent cet endroit sous l’appellation de Pointe-Bleue. Elle est située sur la rive ouest du Pekuakami, nom ilnu qui désigne l’immense étendue d’eau que constitue le lac Saint-Jean, à 6 km de Roberval.
Désignée autrefois par le nom de Ouiatchouan, la communauté porte le nom de Mashteuiatsh depuis 1985. Les 6780 membres de cette Nation parlent le nehleun et le français.
Destination incontournable dans la région, Mashteuiatsh bat au rythme des saisons et perpétue sa tradition d’important lieu d’accueil et de rencontre. On y découvre l’histoire, la culture et les traditions de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, en plus d’y vivre une aventure où se côtoient culture et nature.
Au Bureau d'accueil touristique du Carrefour d'accueil Ilnu, sur un site bien aménagé au bord du lac, le superviseur à l’accueil et à l’animation, Pierre Larouche, agit comme un apôtre de cette communauté. Une seule question qui lui est posée débouche sur un long et pertinent discours qui démontre sa profonde connaissance de ce peuple, de son histoire et de ses traditions ancestrales.
Depuis l’année 2000, il s’évertue, avec les autres membres de son équipe, à renseigner les visiteurs sur tout ce qui concerne cette communauté qui a tissé des liens forts et dynamiques avec l’ensemble des intervenants politiques, économiques et touristiques régionaux.
Les yeux de Pierre Larouche brillent dès qu’on s’intéresse à ce qui anime sa passion pour cette communauté. Le bureau d’accueil est bien aménagé et on y trouve de l’information sous diverses formes (imprimée, vidéo, balado, artéfacts, etc.). On peut même y apprendre à lire et à prononcer des mots dans la langue nehlueun. On peut également s’informer sur les autres communautés du Québec autochtone.
Une halte à cet endroit permet enfin d’admirer l’immensité du lac Saint-Jean. On y a aménagé des installations qui permettent de profiter des lieux de diverses façons.
Il ne faut pas oublier de visiter le Musée ilnu de Mashteuiatsh. Ouvert depuis juin 1977, le Musée est reconnu comme étant un lieu privilégié de mise en valeur et de transmission de la culture des Pekuakamiulnuatsh (Innus du Piékouakami) et des Premières Nations du Québec. Son exposition permanente Tshilanu Ilnuatsh (Nous autres) a remporté un Prix de l'excellence de l'Association des Musées Canadiens en 2021. Une visite au Musée, c’est l’occasion d’explorer l’histoire des Pekuakamiulnuatsh, à travers des siècles de transformation, et de prendre contact avec une culture à la fois unique et vivante.
Bref, une visite au bureau d’accueil et une discussion avec Pierre Larouche, voilà qui agrémente de belle façon un séjour dans ce coin du Lac Saint-Jean.
Bureau d'accueil touristique de Carrefour d'accueil Ilnu
tourismemashteuiatsh.com
1516, rue Ouiatchouan
Mashteuiatsh, QC G0W 1G0
(418) 275-7200
image+nation, le premier festival du cinéma queer du Canada, présentera la 5e édition de sa célébration annuelle du court métrage du 13 au 16 juin : IMAGE+NATION. FESTIVAL COURTS QUEER SHORT FILM FEST.
Proposant plus de 40 des meilleurs courts métrages de l'année, le festival sera disponible en ligne dans tout le Canada sur la base du principe « payez ce que vous pouvez ».
Les films ont le pouvoir d’éduquer, inspirer et unir les gens. En se déroulant en plein Mois de la Fierté, ce festival veut souligner et célébrer la diversité des voix, expériences et histoires de la communauté LGBT2SQ+ à travers le puissant médium qu’est le film - en offrant aux cinéastes queers une plateforme qui leur permet de partager leurs voix et histoires avec une audience pancanadienne. Il s’agit d’amplifier les voix LGBT2SQ+ et d’y sensibiliser le grand public.
Voir la bande-annonce en suivant ce lien.
Avec une programmation thématique exceptionnelle qui met notamment en vedette des cinéastes locaux·ales, Autochtones et canadien·nes, l’édition de cette année comprend six programmes :
- VOIX AUTOCHTONES → des perspectives et expériences bi-spirituelles et Indigiqueer ;
- DOCUMENTS → des courts métrages documentaires s’intéressant aux vies et vécus queers ;
- UNE QUESTION DE GENRE → des drames, comédies et documentaires explorant les réalités trans et non-binaires ;
- AMOUR → des contes d’amour, de désir et de romance ;
- MADE AU CANADA → des histoires queers venues des quatre coins du Canada ;
- QUEERMENT QUÉBEC → la sélection locale d’I+N.
En plus d’une sélection de courts métrages puissants, provocateurs et hautement divertissants, le festival propose également de nombreuses activités dynamiques : séances de questions-réponses, rencontres avec les cinéastes, discussions, etc.
Plus d’infos et billetterie au www.fcqsff.image-nation.org
On dit que l’avenir d’un peuple ou d’une collectivité passe nécessairement par la connaissance de son histoire. Si cela s’avère, une visite au Village historique acadien, à Blanchard, dans la région de Caraquet, s’impose pour quiconque a un intérêt pour l’histoire de l’Acadie et de sa population.
Le Village présente la vie quotidienne des acadiens de 1770 à 1949, de juin à septembre, grâce à une quarantaine de bâtiments historiques animés par des interprètes costumés et bilingues. Vaste musée à ciel ouvert, on y propose aussi un hôtel et un restaurant, en plus d’activités et d'animations.
Situé au cœur du Village, l’hôtel Château Albert propose de l’hébergement avec 14 chambres et il est une réplique du Château Albert, construit en 1907 à Caraquet. Les chambres respectent le cachet historique à quelques détails près. Profitez du calme d’autrefois dans un décor d’aujourd’hui. Le petit déjeuner buffet est offert aux clients.
Par ailleurs, lors d’une visite au Village historique, il est possible de s’offrir un goûter ou encore un succulent repas. Le Café-bistro du Village est un restaurant familial de 40 places avec terrasse, près de l’accueil du Village. On y propose un menu de mets acadiens et des incontournables de la cuisine contemporaine, ainsi qu’une sélection de cafés spécialisés. Ouvert du 6 juin au 16 septembre, de 9h30 à 17h30.
Pour sa part, la Table des ancêtres loge dans la maison historique Dugas. Le restaurant de 30 places propose des mets traditionnels acadiens, en plus de la meilleure tarte au sucre de la région. Découvrez les délices d’autrefois servis avec amour, comme chez grand-maman, du 6 juin au 16 septembre, de 11h30 à 16h.
La saison 2024 est débutée depuis le 6 juin. On peut se procurer une passe de saison pour des visites tout l’été et ce, pour toute la famille. Le Village historique Acadien s’identifie comme homosympa.
Village historique Acadien
villagehistoriqueacadien.com
506.726.2600
5, rue du Pont
Bertrand, NB E1W 0E1
La 5e édition des célébrations de Fierté Val d’Or se tiendra du 6 au 9 juin. Une programmation diversifiée, gratuite et pleine de surprises a été préparée pour les visiteurs.euses et partyicipants.es.
Les activités se tiennent pour la plupart à Place Agnico Eagle (1300, 8e rue Val-d'Or).
Par exemple, le vendredi 7 juin, sous le thème « Soirée des années 80 », Madonna sera en spectacle sous les traits de Jimmy Moore qui la personnifie depuis de nombreuses années.
Le samedi 8 juin, place au « Bal en blanc » avec un groupe rock, un spectacle « Drags en or » produit par Rita Baga, suivi d’un après-bal original et festif.
Enfin, le dimanche 8 juin, Assistez à « La Grand-Messe de la Fierté! » de 12 H 00 À 18 H 00 :
- Atelier d’expression artistique
- Atelier de yoga
- Marche festive célébrant la fierté et l’inclusion des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre.
- Karaoking : Animation et prestation d’un duo coloré et karaoké offert à la population.
Fierté Val d’Or est un festival de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres. Le festival a été créé pour célébrer les avancements des communautés LGBTQ2S+, une série d’activités, d’événements et de spectacles se greffent à une riche programmation de quatre jours. Le festival s’est aussi donné pour mission de sensibiliser la population aux divers enjeux et de lutter contre la discrimination en organisant des ateliers, des conférences et une Journée communautaire.
Fierté Val d’Or
6 au 9 juin 2024
Place Agnico Eagle
facebook.com/fiertevaldor
(819) 860-3536
Le Mois de la Fierté est célébré en juin partout dans le monde pour commémorer les émeutes de Stonewall, qui ont commencé le 28 juin 1969 à la suite d'une descente policière au bar gai Stonewall Inn à New York.
Cet événement est considéré comme un tournant dans la lutte pour les droits et la visibilité des personnes LGBTQ+.
Ces émeutes ont d’abord inspiré le premier défilé de la Fierté à New York le 28 juin 1970, un an après les événements. Ce rassemblement est considéré par plusieurs comme le tout premier défilé de la Fierté.
Depuis, le mois de juin est devenu un symbole de la Fierté et des avancées sociales et juridiques pour la communauté LGBTQ+. Aux États-Unis, de nombreuses villes organisent leur défilé en juin pour cette raison.
Au Canada, il faudra attendre environ 10 ans après Stonewall pour que les premiers défilés officiels aient lieu, à Montréal et à Vancouver notamment. Les défilés canadiens se déroulent tout au long de l’été, pas nécessairement en juin.
Voici les dates des principales célébrations de la Fierté au Québec et au Canada en 2024.
Fierté Charlevoix (déjà complété) – 8 au 19 mai 2024
Fierté Val d’Or – 6 au 9 juin 2024
Fierté Dieppe Pride (NB) – 6 au 9 juin 2024
Pride Toronto — 28 au 30 juin 2024
Rendez-vous de la fierté Acadie Love– Caraquet (NB) – 11 au 14 juillet 2024
Vancouver Pride / Canada Pride — 26 juillet au 4 août 2024
Fierté Montréal — 1er au 11 aout 2024
Fierté dans la Capitale – Ottawa (ON) — du 19 au 27 août 2024
Fête Arc-en-ciel de Québec— 30 août au 2 septembre 2024
Fierté Sherbrooke « Fière la fête » — 9 au 15 septembre 2024
La Gaspésie a l’habitude de présenter des festivals culturels originaux depuis longtemps. L’événement FURIES – Festival de danse contemporaine présenté à Marsoui, un village de quelques centaines d’habitants en bord de mer, en Haute-Gaspésie, du 25 au 28 juillet prochain, n’échappe pas à ce principe.
Pour sa 5e édition, le festival FURIES, un festival de danse contemporaine à échelle humaine, écoresponsable et homosympathique, met en avant des formes chorégraphiques percutantes dans le paysage quotidien. Les présentations ont lieu à l’intérieur et en plein air à divers endroits du village.
Comme l’explique sa fondatrice et co-directrice générale, Priscilla Guy, « nous avons tendance à programmer des oeuvres achevées, car notre prise de risque ne se situe pas dans l’accompagnement à la création pour des premières, mais plutôt dans une programmation éclectique et sans compromis qui favorise la reprise d’oeuvres ayant souvent peu ou pas tourné au Québec et, à fortiori, en Gaspésie. Ainsi, nous privilégions souvent les œuvres en format achevé que nous avons pu voir en vrai ou sur vidéo ».
D’autre part, l’équipe est souvent tentée d’y aller avec des coups de cœur communs entre ses trois membres dont les goûts esthétiques sont bien différents. Finalement, il y a une multitude d’éléments qui sont pris en compte, comme la provenance, la maturité artistique, le type de pratique chorégraphique, l’esthétique proposée, les pièces solos ou de groupe, la représentativité de communautés marginalisées, un souci de contribuer à la décolonisation de la diffusion en danse, etc. La programmation doit refléter un ensemble de valeurs que porte le festival et qui influencent ses choix.
Du 25 au 28 juillet 2024, Marsoui va vibrer à l’enseigne des créations artistiques diverses. La soirée d’ouverture à deux volets présente la musique de l’haïtienne Rara Soley riche de nouvelles sonorités : les tanbou, les vaksinn, le graj, le tcha-tcha et les voix produisent une musique qui touche l’âme. Ce sera suivi de Mirages, une nstallation composite de la compagnie Emmanuel Jouthe | Danse Carpe Diem, une proposition intimiste qui suggère une mise en abyme du vivant.
Le reste du week end promet une programmation diversifiée et colorée. Le tout se terminera par un retour du Gala de lutte de l’Est, un événement populaire qui met en vedette des « lutteureuses » qui ne ménagent aucun effort pour ramener la ceinture à Marsoui. Il faudra définitivement y être pour en mesurer toute l’intensité.
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FURIES - Festival de danse contemporaine est une initiative et une production de l’organisme Mandoline Hybride qui a pour mission le développement de l’art contemporain sous diverses formes, avec pour point d’ancrage, la danse, depuis sa fondation en 2007.
Ses projets de recherche, production et diffusion visent à (re)penser la place et la portée de l’art dans la société, à partir de perspectives critiques. La mise en valeur des artistes de la relève et l’attention portée à l’inclusion de voix diverses sont des priorités pour l’organisme.
Quatre volets permanents permettent de concrétiser les valeurs de l’organisme :
- Regards Hybrides
Vise à favoriser l’articulation, le développement et le rayonnement des pratiques et discours à la frontière de la danse et du cinéma. Avec sa plateforme web, sa collection, sa biennale internationale et son offre de services pour les artistes et diffuseurs, Regards Hybrides est le seul projet en son genre au Canada.
- Salon58
Mis sur pied en 2018, Salon58 se dédie à l’accueil d’artistes en résidence et à une programmation de concerts intimistes, misant sur l’expérimentation artistique et la proximité avec le public.
- FURIES — festival de danse contemporaine
Sous la direction artistique de Priscilla Guy, Sébastien Provencher et Karla Etienne, FURIES est un festival de danse qui met en avant des formes chorégraphiques percutantes dans le paysage quotidien.
- L’Hybride — café & librairie
Plus qu’un simple café, L’Hybride fonctionne comme une plaque tournante qui permet à Mandoline Hybride d’innover, de consolider ses initiatives, de les mettre en action et de les partager.
L'équipe de direction et coordination de FURIES : Priscilla Guy (à droite), Sébastien Provencher et Karla Etienne
FURIES – Festival de danse contemporaine
furiesfestival.com
[email protected]
1, Rte Principale O.
Marsoui, QC G0E 1S0
Tout feu, tout phare, une nouvelle exposition au
Le Musée acadien du Québec (MAQ) présente l’exposition itinérante « Tout feu, tout phare », une production réalisée par le Musée maritime du Québec, en collaboration avec le photographe Patrick Matte et la Corporation des gestionnaires de phares de l’estuaire et du golfe Saint-Laurent.
Au 19e siècle, le trafic maritime s’accroit sur le fleuve Saint-Laurent, provoquant de nombreux accidents. Devant des pertes substantielles, les marchands et propriétaires de bateaux exigent des changements. C’est ainsi que l’on crée le réseau de phares dans le golfe et le fleuve qui serviront pendant près de deux siècles à annoncer la terre aux marins.
L’exposition « Tout feu, tout phare » met en lumière l’histoire des phares du Québec qui ont été témoins de l’odyssée du Saint-Laurent. Lors de votre visite, vous découvriez le rôle important des phares et des gardiens qui les ont opérés.
Mettant en valeur les images captées par Patrick Matte, photographe talentueux qui collabore depuis de nombreuses années avec la Corporation des gestionnaires de phares de l’estuaire et du golfe Saint-Laurent, l’exposition « Tout feu, tout phare » permet aussi de découvrir des artéfacts et des maquettes puisés dans la riche collection d’objets de la Corporation. Le Musée maritime du Québec, quant à lui, a su formuler un scénario didactique et évocateur de l’histoire des phares au Québec.
« Au cœur de cette exposition se trouve un lien indissociable avec l'histoire acadienne. Les phares du Saint-Laurent ont été bien plus qu'un simple guide maritime pour la diaspora acadienne du Québec. Ils symbolisent la résilience, la sécurité, et l'espoir. Souvenons-nous aussi que l’un des premiers phares en Amérique du Nord fut acadien et construit à la forteresse de Louisbourg entre 1731 et 1733. » — Laurie Beaudoin, conservatrice.
À l’affiche du 2 juin au 6 octobre 2024, l’exposition « Tout feu, tout phare », vous invite à bord d’un voyage ludique et original, dans le fabuleux paysage maritime du Québec !
https://museeacadien.com/