Choses à faire

L'un des plus grands festivals musicaux annuels sans alcool au Canada présente en 2023 sa 39e édition à Mani-Utenam, sur la Côte-Nord, près de Sept-Îles. Le coordonnateur des activités, Normand Junior Tshirnish-Pilot, en poste depuis 2022, est bien au fait de la réalité de ces communautés. C'est en travaillant auprès des jeunes, alors qu’il était à la GRC, qu'il s'est aperçu du besoin de ces derniers d'avoir des lieux de rassemblement et de divertissement.

 Festival Innu Nikamu Normand Junior Tshirnish-Pilot, coordonnateur

Passionné de musique et de cinéma, le coordonnateur a travaillé fort avec son équipe et avec plusieurs bénévoles afin que le festival 2023 laisse place à un bon nombre d'artistes autochtones et allochtones, tout en misant sur la présence d’artistes québécois réputés, comme Richard Séguin, Roxane Bruneau, Émile Bilodeau, Souldia et quelques autres. Signalons aussi la présence des artistes innus bien connus Florent Vollant et Claude Mckenzie (ex-Kashtin) qui enrichiront la programmation de leur participation.

Festival Innu Nikamu 

Richard Séguin et Florent Vollant sur la même scène


Un volet PRO en 2023 pour la recherche de talents
Pour la première fois cette année, le Refrain, regroupement des festivals régionaux artistique indépendants, et le Festival Innu Nikamu, présentent des rencontres professionnelles. Normand Jr, qui est également responsable de la programmation et du marketing du Festival, se réjouit de cette initiative exceptionnelle.


C’est à la suite d’une discussion entre Mathieu Mackenzie, membre du groupe Maten et copropriétaire du label Makusham Musique, et Dominique Malo, directrice générale du REFRAIN, que l’idée de rendre plus visible les artistes autochtones auprès des organisateur.trices de festivals et des intervenant.es de l’industrie, a été évoquée. C’est donc ainsi qu’est née l’idée d’un rendez-vous PRO à l’occasion du festival autochtone.

Festival Innu Nikamu 
Ces rencontres professionnelles ont pour but d’assurer un repérage d’artistes ainsi qu’une meilleure compréhension des réalités autochtones par les membres de l’industrie. Ce volet permettra également d’ajouter un grand nombre de prestation musicales en vitrine. Cet événement sera l’occasion pour les artistes autochtones d’explorer les différentes structures en place dans le milieu (financement, outils pour le développement de carrières…) grâce à la participation d’intervenants reconnus et réputés en la matière (SOCAN, ADISQ, Musicaction, etc.).

Enterrer un passé tristement célèbre
Innu Nikamu, qui signifie « il chante » en innu, a lieu à chaque année à Mani-Utenam sur la Côte-Nord au Québec au mois d'août depuis 1984. Les artistes rassemblés au sein de cet évènement, pour la majorité de nationalité autochtone, sont conteurs, chanteurs, musiciens, compositeurs. Créé par une petite équipe de rêveurs, le Festival Innu Nikamu est porté par toute une communauté qui se réunit autour de la musique et exprime son identité à travers son art et sa créativité.

 Festival Innu Nikamu
Cette grande fête familiale, sans alcool, crée un rapprochement entre les différentes nations autochtones qui s’y rencontrent ou s’y retrouvent annuellement, durant ces six jours de prestations de musiciens et d’artistes-interprètes. "Une majorité de la population locale a appuyé ce projet à l'époque, et on s'en est fait une fierté depuis le temps. Cela ajoute à la magie de l'événement année après année", explique Normand Jr, qui est plus jeune que le Festival lui-même.


Pour la petite histoire, la communauté de Maliotenam est depuis longtemps un point de rencontres et de rassemblements pour le peuple innu de la région, rappelle Normand Junior. Après la fermeture définitive du pensionnat vers le milieu des années 1970, qui a connu des événements malheureux à l’époque (on parle de mauvais traitements et d'agressions sexuelles chez les enfants), celle-ci prend un nouvel essor et se forge la réputation de berceau d’artistes et de musiciens. L’évènement, un des seuls situés sur une réserve autochtone, se tient toujours sur le site bucolique de l’ancien Pensionnat Notre-Dame de Maliotenam, transformant ainsi cet endroit au lourd passé, en lieu de célébration d’une culture qui refuse de s’éteindre.

Festival Innu Nikamu
En 2023, le Festival Innu Nikamu a lieu du 1er au 6 août. Mani-Utenam est situé à 15 minutes à l’est de Sept-Îles.


Festival Innu Nikamu
innunikamu.ca
2, rue Innut
Mani-Utenam (Qc) G4R 4K2
(418) 927-2476

Si on se fie aux propos de la nouvelle directrice générale du Musée régional de la Côte-Nord depuis deux ans, Joanie Jacques, l’établissement pourra se doter d’une nouvelle exposition permanente pour remplacer celle en place depuis quelques années sous le thème « Terres de sens : le Grand voyage ».


Le concept de cette exposition facilite la compréhension de l’aventure humaine et sociale qui s’amorce il y a environ 9000 ans sur le territoire de la Côte-Nord et offre une vision critique et moderne de l’histoire régionale.

Musée Côte-Nord
Dans le cadre de la demande d’agrément au ministère de la Culture du Québec de son plan stratégique pour les cinq prochaines années, le conseil d’administration suggère qu’on puisse développer une exposition permanente qui permette d’apporter de nouveaux éléments intéressants dans le contexte de son mandat.


Situé au cœur de la vie culturelle de Sept-Îles, le Musée régional de la Côte-Nord est un musée d’art, d’histoire et d’archéologie qui se consacre à la conservation, à l’étude et à la mise en valeur du patrimoine régional nord-côtier. Il soutient la réalisation de projets d’expositions, d’événements et de rencontres entre partenaires culturels afin d’offrir à ses communautés un lieu de convergence des savoirs et des expériences de découvertes enrichissantes.


C’est en 1976 que le Musée des Sept-Îles est fondé par l’artiste André Michel, ce qui constitue une étape importante dans la protection du patrimoine nord-côtier ainsi que dans le développement de ses arts visuels. En 1991, il devient le Musée régional de la Côte-Nord.
Le Musée présente des expositions, des conférences, des mini-spectacles et devient le point de ralliement des amateurs d’art et d’histoire à Sept-Îles. Devant l’augmentation des collections et le nombre croissant de visiteurs, en 1986, soit dix ans après l’ouverture du Musée des Sept-Îles, un nouveau bâtiment était inauguré.


Entre 2017 et 2019, d’importantes rénovations ont été apportées au bâtiment grâce à diverses sources de financement public et privé.
« Le mandat régional du Musée régional de la Côte-Nord implique qu’il soit présent ou du moins sensible aux activités et aux événements culturels du vaste territoire nord-côtier », explique Joanie Jacques. Le milieu scolaire constitue une clientèle importante qu’on souhaite continuer à accueillir et à bien servir.

Musée Côte-Nord

Une mission bien précise
Le Musée oriente son action en fonction de trois grands objectifs principaux :
- promouvoir, par une muséologie d’intervention à l’échelle régionale, la mise en valeur du patrimoine nord-côtier ;
- protéger, conserver, étudier et présenter le patrimoine nord-côtier, particulièrement celui lié à l’exploitation de la faune marine et terrestre et à l’extraction des richesses du sous-sol ;
- promouvoir l’art par la diffusion des œuvres des artistes locaux, tout en présentant des expositions variées en provenance de l’extérieur.


Les entrepôts du Musée contiennent plus de 10 000 artéfacts divers en lien avec le développement des divers milieux de la Côte-Nord au fil de son histoire. On souhaite en faire une présentation régulière en rotation dans une des salles. Pour la 3e salle, on compte sur des expositions itinérantes ou provenant d’autres musées du Québec, comme celle du Musée Pointe-à-Callières de Montréal qui se tient jusqu’en octobre 2023 : 𝙏𝙧𝙖𝙞𝙣, 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙧𝙚̂𝙫𝙚𝙨 pour voyager d'un océan à l'autre, de la fin du 19e siècle à aujourd'hui.

Musée Côte-Nord
L’exposition met en valeur une centaine de trains miniatures et des objets du monde ferroviaire. Des modèles réduits témoignent du travail des trains marquants de nos grandes entreprises, comme les outils, les costumes et les objets de gares. Afin de régionaliser le contenu, l’équipe du Musée de la Côte-Nord ajoute une section intitulée « Des ressources et des rails ». On y retrouve des photos et des cartes sur les réseaux ferroviaires nord-côtiers anciens et actuels.


Joanie Jaques et son équipe de professionnels travaillent étroitement pour attirer les clientèles et répondre aux attentes. Le Musée travaille aussi avec le Vieux poste de traite du secteur Uashat, dont il est propriétaire. Le Vieux-Poste est un site d’interprétation historique présentant la vie au quotidien dans un poste de traite des fourrures au 19e siècle. Il propose une expérience surprenante fondée sur la rencontre, au fil du temps, des cultures innue et eurocanadienne.

 Musée Côte-Nord
Finalement, la boutique du Musée offre aux visiteurs la possibilité de faire tout au long de l'année des achats originaux et de qualité : œuvres d'artistes et d'artisans nord-côtiers, produits dérivés des expositions en cours, créations originales, griffes distribuées en exclusivité, cartes de vœux, livres de recettes originaux, etc. Bref, lors d’un passage à Sept-Îles, une visite au Musée s’impose.

Musée Côte-Nord

Musée régional de la Côte-Nord
museeregionalcotenord.ca
500, boul. Laure
Sept-Îles (Québec) G4R 1X7
418 968-2070

LGBT+ Baie-des-Chaleurs – Association pour la diversité sexuelle et de genre est un organisme communautaire autonome qui œuvre depuis 2011 pour l’ensemble des communautés 2SLGBTQIA+ (autochtone, francophone, anglophone et allophone) de la Baie-des-Chaleurs.

 
L’organisme dont les bureaux logent à New-Richmond, en plein cœur du territoire des quelque 25 municipalités desservies, s’acharne à défendre les droits et intérêts des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, Two-Spirit, queer, intersexuées, asexuelles et celles en questionnement, reconnu.e.s sous l’acronyme 2SLGBTQIA+.

 
Née d’un flagrant besoin de soutien émanant des personnes de la région et créée dans le but de venir en aide à ces communautés, l’association est officiellement reconnue depuis 2013 par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie et par Justice Québec.

LGBT+ Baie des Chaleurs
L’organisme couvre le territoire non cédé de la Baie-des-Chaleurs en Gespe’gewa’gi aujourd’hui appelé Gaspésie. Elle offre ses services dans les MRC de Bonaventure et d’Avignon, qui comprennent 24 municipalités et 2 communautés autochtones. L’équipe travaille fort pour être disponible et inclusive pour les communautés francophones, anglophones, autochtones et allophones présentes sur le territoire.

 
LGBT+-BDC s’est donné une nouvelle coordination générale en la personne de Corinne Lamy au cours des derniers mois. Elle travaille ardemment à compléter le plan d’action stratégique, à revamper et améliorer le site Web et à réaliser davantage de communications avec les membres des diverses communautés. Corinne ajoute qu’elle et ses collègues vont discuter de la possibilité de tenir une première Fierté BDC au cours des prochaines années.


Les personnes intéressées peuvent s’inscrire à l’infolettre et devenir membres en se rendant sur le site Web https://lgbt-bdc.net

LGBT+-BDC

lgbt-bdc.net130, boul. Perron O.
New Richmond (QC) G0C 2B0
581-886-5428

Bouctouche. Acadie. L’île-aux-Puces. C’est là que vit et s’anime depuis 32 ans, chaque été, le Pays de la Sagouine, cette reconstitution fantastique d’un village de pêcheurs au temps de la prohibition, sous forme théâtrale. Avec plus de 1,5 million de visiteurs depuis 1992, touristes et gens de la région continuent d’y retourner pour revivre l’expérience unique année après année.

Au Pays de la Sagouine
Derrière ce succès phénoménal, il y a une équipe de gestionnaires et de gens de marketing, entre autres, qui ont la passion de partager la culture acadienne grâce à la magie de personnages plongeant les visiteurs, petits et grands, dans un tourbillon de musique et de théâtre sur une petite île, du mercredi au dimanche chaque semaine. Comédie, musique et nourriture acadienne sont au rendez-vous.

Parce qu'ici, la Sagouine ce n’est pas qu’un roman et une pièce de théâtre d’Antonine Maillet et un personnage coloré créé par la regrettée Viola Léger C’est tout un monde culturel et touristique historique qui se vit au quotidien.

Pour parvenir à maintenir et faire progresser cette réussite, l’organisme Le Pays de la Sagouine s’est doté d’une codirection en 2022. Monique Poirier, qui occupait la direction générale et artistique par intérim depuis le départ de Luc LeBlanc en 2017, est devenue codirectrice à titre permanent. Elle a été musicienne et chanteuse au Pays de la Sagouine de 1993 à 2001. Pour sa part, le fonctionnaire de carrière Thierry Arseneau, était directeur général de la Division du patrimoine et des musées au ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture du Nouveau-Brunswick. Géographe de formation, sa thèse de maîtrise portait notamment sur l'Acadie littéraire d'Antonine Maillet, la créatrice du personnage de la Sagouine.

Au Pays de la Sagouine Monique Poirier
On comprend pourquoi avec de telles références l’organisation a le vent dans les voiles. Récemment, Le Pays de la Sagouine obtenait la certification Arc-en-ciel Officiel, qui reconnaît les entreprises favorables et accueillantes aux personnes 2ELGBTQI+ à travers le Canada. Le Programme de certification Arc-en-ciel Officiel a été mis sur pied par la Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada en collaboration avec RH Tourisme Canada. Le Pays de la Sagouine compte maintenant parmi 194 entreprises au Canada, et neuf au Nouveau-Brunswick à se mériter cette reconnaissance.

Au Pays de la Sagouine Thierry Arseneau
C’est à la suite de la participation de Thierry Arseneau au congrès de l’Association touristique du Nouveau-Brunswick, auquel la Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada était invitée, que l’idée d’y inscrire le Pays de la Sagouine est apparue. Il s’est donc empressé de demander l’information utile auprès des responsables afin de soumettre l’idée à ses collègues. Un des premiers éléments découlant de cette démarche fut la refonte du manuel du personnel de l’organisme, afin de s’assurer que tout le monde comprenne bien les motifs et le contexte des politiques d’inclusion « qui vise continuellement d’être un lieu accueillant et un endroit sécuritaire pour tous », explique Thierry Arseneau.

Au Pays de la Sagouine Tomy Desrosiers
De passage à Bouctouche le 6 juillet dernier, nous avons pu discuter avec les deux codirecteurs et celui qui a mené le projet de candidature de l’organisation pour la certification Arc-en-ciel, Tomy Desrosiers, assistant à la coordination des projets spéciaux au Pays de la Sagouine. « En tant qu’employé faisant partie de la communauté 2ELGBTQI+, il était important pour moi de mener ce projet à terme », dit-il. « J’estime qu’il est important pour une organisation du milieu touristique et artistique de montrer son soutien à la communauté avec des actions concrètes comme l’obtention de l’accréditation. Il s’agit d’une excellente preuve que le Pays de la Sagouine a non seulement un respect envers la communauté 2ELGBTQI+, mais aussi que l’organisation a à cœur la sécurité du public et de ses employés qui font partie de la communauté 2ELGBTQI+ » poursuit-il.

Au Pays de la Sagouine
L’accréditation est accordée suite à un processus d’évaluation des efforts déployés par l’entreprise par rapport aux normes établies par l’organisme Arc-en-Ciel Officiel. Les démarches d’inclusion, les politiques et procédures, l’affichage et autres facteurs sont évalués avec un formulaire d’évaluation, et un entretien avec l’équipe de l’entreprise.


Plusieurs autres mesures, autant pour le personnel que pour les visiteurs, seront progressivement mises en place. On n’a qu’à penser à des salles de toilettes dégenrées par exemple. L’organisme va aussi afficher fièrement cette accréditation sur la plupart de ses outils promotionnels et de ses communications publiques.


Voilà donc une raison de plus de planifier une visite au fabuleux site du Pays de la Sagouine lors d’un prochain passage en Acadie. Pour voir la programmation 2023, visitez le site Web.


Le Pays de la Sagouine
sagouine.com/fr
57, rue Acadie
Bouctouche (NB) E4S 2T7
(506) 743-1400

Le Musée de la Mer du Havre-Aubert, situé au cap Gridley sur le site de La Grave, aux îles de la Madeleine, a fière allure, perché sur un des plus beaux points d’observation du secteur. Depuis son installation sur ce site en 1974, après avoir vécu quelques années dans l’ancienne salle paroissiale du Havre entre 1969, année de sa fondation, et son déménagement, il joue un rôle de premier plan afin d’assurer la sauvegarde du patrimoine maritime et culturel des îles.


Cette mission se traduit par des actions de recherche, de conservation des collections, de mise en valeur, de diffusion et d’éducation, en particulier concernant l’empreinte insulaire qui conditionne la vie des Madelinots.


D’ailleurs, pour ceux qui aiment les éléments impressionnants dans ce type d’institution muséale, dès l’entrée dans le hall principal de ce bâtiment agrandi et rénové en 2011, on est attiré par ce squelette de baleine suspendu du plafond.

Le Musée de la Mer

  
Rappel historique : en mai 2008, un Grand cachalot s’échoua sur la plage du Nord, juste avant la Pointe-aux-Loups. Le décès étant constaté, un groupe de Madelinots décida d’exposer aux Îles le squelette de l’animal. Trois hommes : Claude Bourque, Pierre-Henry Fontaine et Paul Grégoire, et vingt autres bénévoles s’affairent alors à réaliser ce projet et mirent trois jours à dépecer la carcasse du mammifère marin. C’est alors que débutèrent deux phases très importantes : le nettoyage de chaque os et sa numérotation afin de remonter le squelette. Ce n’est que plus de six ans plus tard, soit en décembre 2014, que les 215 os dégraissés, séchés et propres sont remontés et le squelette suspendu dans le hall du musée de la Mer.


La nouvelle directrice du Musée depuis la fin de 2022, Gabrielle Leblanc, est fière de pouvoir poursuivre l’œuvre du fondateur, le père Frédéric Landry, qui en fut le directeur pendant plus de 30 ans. Formée en science politique, en lettres et en gestion de projets, Mme Leblanc oeuvre dans le milieu de la culture et du patrimoine depuis de nombreuses années. De 2008 à 2021, elle a occupé le poste de superviseure aux activités culturelles et régisseure en culture, patrimoine et bibliothèques à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Le Musée de la Mer
C’est le 8 août 1969 que le Musée des Îles fut inauguré en présence de Jean-Jacques Bertrand, alors Premier ministre du Québec. En 1972, le déménagement du Musée des Îles et son changement de nom pour le Musée de la Mer sont annoncés. Le gouvernement du Québec y consacre une subvention de 200 000 $ afin de construire un nouvel édifice spécialement dédié à l’établissement.


Expositions vivantes et activités captivantes
« Le Musée de la Mer offre une immersion dans la culture madelinienne, à travers expositions et activités, durant toute l'année. L'accueil chaleureux du personnel inspirant et passionné s’ajoute à la qualité des présentations permanentes ou temporaires et ce, pour toute la famille », assure Gabrielle Leblanc.

Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
L’exposition permanente « Vivre aux îles, vivre les Îles », des expositions temporaires sur différentes thématiques, montrant des œuvres, entre autres, des artistes locaux, et offrant une documentation pointue aux passionnés de généalogie, des artéfacts de la vie maritime, des activités de pêches ancestrales, de bateaux échoués, des conférences sur des sujets pertinents, voilà ce qui attend les visiteurs locaux et les touristes nombreux qui y viennent chaque année.


Depuis mai 2023, jusqu’en octobre, on peut voir l’étonnante exposition d’Annie Morin, artiste multidisciplinaire, « Promenade au fond de l’océan ». On y présente un amalgame d’œuvres sculpturales ainsi que picturales qui font appel aux profondeurs de l’océan. Dans sa démarche, elle s’inspire des formes organiques de ce milieu ainsi que le contraste entre sa fragilité et sa force.

 Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
Fait à signaler, en février 1971, on a accueilli l’exposition « La Lune débarque aux Îles ». Le musée a accueilli et présenté les roches lunaires rapportées sur Terre en 1969 par l’équipage d’Apollo 11.

 
De plus, en juillet 1987 fut inauguré l’Aquarium des Îles, dans l’ancien bâtiment patrimonial des Salines, sur le site de la Grave, qui présentait au public une partie de la faune et de la flore présentes sur le plateau continental du golfe du Saint-Laurent, un projet porté au départ par le musée dans le cadre du classement et de la revitalisation du site patrimonial de la Grave.

 
Après un changement de vocation en 2017, le bâtiment abrite depuis ce temps une exposition au 2e étage sur l'histoire de la Grave et des activités culturelles au rez-de-chaussée durant l'été. Les experts s’affairent à sécuriser le bâtiment datant de 1895 pour permettre de consolider ses fondations et poursuivre ainsi sa vocation d’animation et d’information historique durant l’été.


Pour sa part, le Musée de la Mer est un OSBL géré par un conseil d’administration présidé par Normand Thellab. Le Musée emploie une équipe de personnes de diverses disciplines, en plus d’accueillir des chercheurs en archéologie et anthropologie judiciaire durant l’été.

Musée de la Mer
museedelamer-im.com
1023, chemin De La Grave
Havre-Aubert, (Qc) G4T 9C8
418 937-5711

Il aura 35 ans en octobre 2023. Il représente un des plus beaux cadeaux qu’une société peut se faire à elle-même : un outil pour sauvegarder sa mémoire collective. Depuis sa création, cette créature du gouvernement du Québec n’a de cesse de nous étonner avec ses expositions et ses événements qui vont bien au-delà de ce que les musées proposent en général.

La mission qui lui a été confiée est précisément :
- faire connaître l’histoire et les diverses composantes de notre civilisation, notamment les cultures matérielle et sociale des occupants du territoire québécois, de même que celles qui les ont enrichies ;
- assurer la conservation et la mise en valeur de la collection ethnographique et des autres collections représentatives de notre civilisation ;
- assurer une présence du Québec dans le réseau international des manifestations muséologiques par des acquisitions, des expositions et d’autres activités de médiation culturelle et éducative.

Le Musée de la Civilisation a ceci de particulier qu’il OSE s’engager dans des thèmes, des sujets et des enjeux qui témoignent de nos réalités profondes, comme peuple Québécois.

Le Musée de la Civilisation

Depuis qu’il a ouvert ses portes au public le 19 octobre 1988, au fil des ans, le gouvernement du Québec a confié à l’institution muséale nationale des responsabilités supplémentaires en matière de conservation et la mise en valeur, de création du Centre national de conservation et d’études des collections, de mise en valeur et d’animation de Place Royale, etc.

Aujourd’hui, l’expertise du Musée de la civilisation est consolidée, connue et reconnue à travers le réseau canadien et le circuit international des grands musées. La créativité, le savoir-faire et l’efficacité de ses artisans sont une marque de commerce du Musée.

Résolument engagé dans le 21e siècle
Pour le PDG du Musée, Stéphan LaRoche, « l’offre culturelle du MCQ, par sa diversité, son abondance et sa qualité, a marqué l’imaginaire des Québécois et des visiteurs de partout. La multiplicité de ses moyens de diffusion continue de surprendre. Comme toute organisation vivante, il s’adapte et se transforme en continuant d’explorer de nouvelles avenues, en développant de nouvelles façons de faire ».

L’innovation, l’engagement numérique et l’optimisation de l’organisation, avec comme objectif d’être plus créatifs, plus performants, et de renforcer son positionnement comme lieu de rassemblement de la communauté, sont au cœur de l’action de l’équipe compétente constituée de plus de 230 personnes.

La réalisation des expositions ou d’activités culturelles et éducatives, la conservation et la manipulation des objets, les communications, la saine gestion ou l’accueil et à l’expérience des différents publics, voilà ce qui constitue le quotidien de tous ces gens.

« Notre musée est une « maison du monde », où les familles, les jeunes et les communautés de toutes origines convergent pour mieux comprendre le passé, construire le présent et rêver l’avenir. Notre programmation diversifiée d’expositions et d’activités en témoigne éloquemment », poursuit M. LaRoche.

Des lieux hors du commun et accueillants à souhait
Dès l’entrée dans le grand hall du Musée, on est frappés par l’étendue de cet espace, sa luminosité et son aménagement des plus étonnants.

En effet, en contrebas de l’aire d’accueil, on aperçoit une installation bien particulière. Des fouilles archéologiques réalisées dans la maison Guillaume-Estèbe pendant la construction du Musée de la civilisation ont révélé une barque datant du Régime français, conservée par le fait qu’elle n’était pas exposée à l’air libre. La barque est déposée, bien en vue, dans le hall du musée.

Le Musée de la Civilisation

Elle « navigue » au milieu d’une sculpture de grande envergure, La débâcle de Astri Reusch. Il s’agit de l’œuvre gagnante d’une compétition à l’échelle du Québec réalisée en 1982, où il fallait concevoir et réaliser une sculpture sur le thème du fleuve Saint-Laurent. Ces grands blocs de béton armé coulé, évoquent la fonte des glaces sur le fleuve au printemps. Une présentation vraiment impressionnante.

C’est assez incroyable de penser qu’à marée haute il y a environ 250 ans, le hall du Musée était submergé. Là où sont les portes aujourd’hui, on aurait eu de l’eau jusqu’aux genoux.

Une expo qui fait réfléchir, genre !
Après la présentation de l’expo photographique rétrospective Evergon – Théâtres de l’intime par le MNBAQ sur les Plaines en 2022, sur une thématique plurisexuelle, qui sortait véritablement des sentiers battus, voilà que le MCQ propose en 2023, une exposition qui « ose » elle aussi aborder des questions vibrantes dans la société québécoise actuelle, intitulée « Unique en son genre ».

Le Musée de la Civilisation

On est littéralement invités à plonger au cœur de l’expérience humaine et de sa diversité en explorant les multiples réalités liées aux identités de genre. Au Québec comme ailleurs, on y voit comment ces dernières se transforment dans le temps et évoluent selon les cultures. La visibilité des personnes trans, non-binaires et bispirituelles gagne en importance, mais les violences basées sur le genre persistent malgré les efforts des communautés pour faire reconnaître leurs identités et leurs droits.

Après deux visites (la première, plus brève, lors du lancement en mai dernier et la seconde plus élaborée le 27 juin), il nous faut admettre que le contenu en information de cette exposition est phénoménal. En présentant des séquences vidéos avec diverses personnes ayant vécu ou vivant encore des situations particulières reliées à l'identité de genre (incluant des parents, des médecins, psychologues, personnel enseignant, experts divers, etc.), on permet de mieux comprendre la réalité de ces personnes, mais aussi d'évoluer de façon dynamique dans cet univers souvent confondant pour qui n'y est pas familier.

Pour aider les visiteurs ou toute autre personne intéressée à mieux "naviguer" dans cet univers des questions de genre, l'équipe du Musée a préparé un Guide "Unique en son genre" qu'on peut télécharger. Recommandé pour une visite de l'exposition en totale connaissance de cause (avant ou après).

Le Musée de la Civilisation Le Musée de la Civilisation

Par cette exposition, le Musée souhaite participer à ces importantes discussions et contribuer à démystifier et à célébrer la pluralité des identités de genre.

Le Musée de la Civilisation

Pour sa part, au MNBAQ en 2022, l’artiste canadien Evergon, à la force créatrice immense, explorait l’identité, la diversité corporelle, l’amour, le désir, le vieillissement au cœur de son travail. On y célèbrait toutes les facettes de la vie, souvent avec humour. Evergon y greffait des notions d’autofiction et d’extimité, une révélation de l’intime dans la sphère publique, courantes aujourd’hui, mais qu’il a explorées tôt dans sa carrière. Evergon y approfondissait les termes d’une identité masculine et féminine queer, secouant les perceptions trop arrêtées.

Un Musée vert !
En plus de présenter jusqu’au 10 octobre prochain une exposition qui invite à voir La vie en vert grâce à un nuancier d’objets soigneusement sélectionnés dans les différentes collections du Musée, le MCQ vient de concrétiser un vieux rêve : celui de tenir un potager sur les toits du bâtiment.

Le Musée de la Civilisation

Un projet de potager temporaire fut installé en 2008 à l’occasion du 400e de Québec, mais le Musée rêvait de donner vie à une installation verte permanente. En partenariat avec Nature Québec, le projet de toit vert a finalement été mis sur pied en octobre 2021. Lors d’une prochaine visite au Musée, il faut gravir les grands escaliers et allez voir la verdure !

Le concept de ce verdissement ramène au fonctionnement naturel d’un écosystème : son processus d’évolution et de développement. Au bas des escaliers, c’est un univers familier et construit par l’homme qui accueille le visiteur. Plus on grimpe vers le toit, plus on évolue vers une nature dense, pratiquement en friche, où la vie peut se développer.

Le Musée de la Civilisation Le Musée de la Civilisation

Ce chemin permet de réaliser à quel point l’homme peut avoir une emprise et un contrôle sur cette nature si fragile. Prendre conscience de la façon dont nous avons investi des lieux, pour ensuite revenir à un état plus sauvage, naturel et sain pour le vivant. Le concept du projet et ses objectifs sont tout à fait collés au rôle du Musée de la civilisation, soit celui de musée de société.

Parmi les végétalisations en développement, il y a les plantes vivaces, indigènes et fruitières, des fleurs et même des arbres ! Mais surtout, on tenait à ce qu’un jardin potager, partagé et communautaire soit aménagé. En fait, le MCQ souhaite redonner et redistribuer à la communauté – aux organismes locaux par exemple.

Musée de la Civilisation
mcq.org
85, rue Dalhousie
Québec (Québec) G1K 8R2
418 643-2158

Expo « Unique en son genre »
présentée jusqu’en avril 2024.
Cliquez le lien pour description et billetterie.

Pour ses 40 ans, le Festival en chanson de Petite-Vallée dévoile une affiche des plus colorées, à l’image de la chanson qu’il célèbre chaque année à partir des villages de Petite-Vallée et Grande-Vallée, sur le magnifique littoral nord gaspésien. 

Cette édition anniversaire, qui aura lieu du 28 juillet au 5 août prochain, sera une fois de plus l’occasion de souligner la richesse de la musique francophone et autochtone, à travers une soixantaine de rencontres artistiques intimistes, dans l’environnement chaleureux et authentique qu’on lui connait.

Festival Petite-Vallée 2023
Tout en attendant avec impatience le début des travaux de reconstruction de son Théâtre de la Forge, incendié en 2017, ce sera un rendez-vous musical à échelle humaine dans le cadre apaisant de la Gaspésie, avec Florent Vollant, Les Hay Babies, Patrice Michaud, Guylaine Tanguay, Vincent Vallières, Ariane Roy et plusieurs autres.


Le Festival renouera en renouant avec trois artistes qui l'ont fait maintes fois vibré. Michel Rivard et Pierre Flynn, qui fêtent incidemment leurs 50 ans de carrière, de même que Richard Séguin font partie des pôles d’attraction de l’affiche 2023 du festival.


« Ces trois artistes sont des piliers qui sont passés souvent au festival et qui ont travaillé avec nous, soit comme passeurs ou comme formateurs. Ils ont été des fidèles », signale le directeur général du festival, Alan Côté.


Premières Nations

La désignation de Florent Vollant comme artiste passeur avec Richard Séguin, une première pour un membre des Premières Nations, constitue un autre fait saillant de la programmation.

Festival Petite-Vallée 2023
La présence de plusieurs autres artistes autochtones, dont Kathia Rock et Kanen, s’inscrit dans une désormais longue tradition d’ouverture aux Premières Nations à Petite-Vallée. Alan Côté croit que cette alliance remonte à une exposition sur la chanson québécoise qui avait été montée dans l’ancien Théâtre de la Forge.


« À l’intérieur de l’exposition, il y avait une place pour Kashtin. Quand Florent est venu pour la première fois, il avait été très ému qu’on fasse une place aux Premières Nations. On reconnaissait la chanson autochtone parmi la chanson québécoise. Ça a créé un lien. »
Festival Petite-Vallée 2023

La billetterie du Festival en chanson est ouverte. Les billets pour chacun des spectacles sont en vente, de même que les différents passeports et forfaits.
Billetterie : en ligne / 418 393-2592


Côté culture, il ne faut pas manquer de visiter au sud de Percé l'ancienne usine de transformation de poissons, la Vieille Usine de l'Anse-à-Beaufils, devenue depuis des années le carrefour culturel de la région avec ses salles de spectacles, sa galerie, son bar et bistro sur le quai. À proximité, le Magasin historique fait revivre l’époque du magasin général, tenu souvent dans cette région par des jersiais.

Vieille Usine
La Vieille Usine de l'Anse à Beaufils  

Fin août, Percé convie les cinéphiles aux Percéïdes, un festival international de cinéma d’auteur et d’art. Les Percéides en tant qu’unique festival de cinéma d’auteur en Gaspésie se distingue par sa liberté d’esprit, son caractère novateur dans la programmation et son souci d’ouverture aux spectateurs non professionnels intéressés par les cinémas contemporains audacieux. La sélection du festival est sensible à la production annuelle de longs métrages et de courts métrages ainsi qu’a des formes cinématographiques qui explorent différents genres tels la fiction, le documentaire, l’animation, le cinéma populaire, le cinéma rural et le cinéma d’auteur et expérimental.

Pit Caribou
Le festival agit également comme diffuseur d’art contemporain in situ avec sa nouvelle salle de cinéma au cœur de Percé. A proximité, la microbrasserie Pit Caribou s’anime en soirée avec une riche programmation de spectacles musicaux.

Denis Loiselle
 Les arts visuels ne sont pas en reste. À quelques pas, à sa nouvelle Galerie Ovila, l’artiste-peintre Ovila David Huard propose une expérience d’arts visuels et de trouvailles. Un peu du sud du village touristique, l’artiste-peintre Denis Loiselle vous accueille dans son atelier- galerie pour vous faire découvrir sa peinture, une passion tardive après une carrière en médecine. Les deux artistes-peintres sont membres du Circuit des Arts de la Gaspésie.

Tektonik
Pour parfaire vos connaissances en géologie, le Géoparc vous propose Tektonik, une expérience multimédia immersive qui fait un survol des caractéristiques géologiques et patrimoniales de Percé. Le visiteur fait ses premiers pas dans la découverte de 23 géosites, avec comme point d’ancrage le majestueux rocher Percé. Tendez l’oreille pour écouter les légendes
murmurées par les pierres, depuis des millions d’années. Vous pourrez voyager dans le temps à la rencontre d’Agathe, la mystérieuse
« liseuse de bonne aventure », tout en assistant à la formation spectaculaire du Rocher Percé.

Visitez "Courant-culturel, MRC du Rocher-Percé"

Après Los Angeles (États-Unis) et Melbourne (Australie), le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) est fier de présenter à Québec, du 15 juin au 10 septembre 2023, Alexander McQueen : l’art rencontre la mode, la toute première exposition canadienne de l’œuvre du designer Lee Alexander McQueen (1969-2010), figure majeure de l’industrie de la mode internationale entre 1990 et 2010.

Alexander McQueen

Quand l’art et la mode se rencontrent
Cette exposition, dont Simons est le partenaire présentateur principal, propose une réflexion sur le processus de création de celui que l’on a surnommé « l’enfant terrible » de la mode britannique. Afin de mieux comprendre son vaste héritage artistique et ses sources d’inspiration, des ensembles, conçus par ce créateur de génie, sont mis en relation avec des œuvres d’art issues de différentes époques – de l’Antiquité à nos jours –, d’origines culturelles diverses et de techniques variées.

Alexander McQueen
 Ces œuvres, dont certaines sont réalisées par de grands maîtres de l’histoire de l’art – Dürer, Goya et Picasso – et par des artistes du Québec – François Baillairgé, Patrick Bernatchez, Clarence Gagnon, Holly King, Marcel Saint-Pierre et Claire Savoie –, se transforment ainsi en véritables références visuelles en écho aux créations et aux collections de McQueen. Nul ne sait si le designer a voulu citer directement les œuvres qui sont juxtaposées aux créations, mais il s’agit d’explorer, par cette présentation, l’impulsion interdisciplinaire qui aura défini toute sa carrière.

Alexander McQueen
Pour somptueusement illustrer ces rencontres inédites entre l’art et la mode, 225 objets ont été rassemblés. L’exposition offre à voir : 195 objets de la collection du LACMA – dont 69 ensembles signés Alexander McQueen issus de la collection de Regina J. Drucker –, 50 œuvres d’art incluant une sélection de costumes historiques, 17 coiffes et chaussures réalisées par Michael Schmidt, un artiste de Los Angeles, auxquels s’ajoutent 32 œuvres de la collection du MNBAQ. Trois œuvres en provenance du Musée de la civilisation, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée des beaux‑arts du Canada complètent cet imposant corpus qui a tout pour séduire tant les fashionistas que les passionnés d’art.

Alexander McQueen : l’art rencontre la mode
Pavillon Pierre Lassonde
Du 15 juin au 10 septembre 2023
 MNBAQ / 179, Grande Allée Ouest, Québec, Québec G1R 2H1

IMAGE+NATION. FESTIVAL COURTS QUEER SHORT FILM FEST (I+N FCQSFF), le premier festival de courts métrages queer du Canada célèbre les cinéastes queer d'ici et du monde entier. Diffusé dans tout le Canada, I+N FCQSFF est de retour cet été [du 22 au 25 juin] pour sa quatrième saison fabuleuse avec des séances de questions-réponses, des rencontres avec les cinéastes, des discussions, des activités de réseautage innovantes dans l'espace virtuel de rencontre image+nation.

Une lettre d'amour destinée aux courts métrages et à leurs héros :
I+N FCQSFF est né de notre amour pour les petites histoires. Les courts métrages présentés illustrent la collision entre des idées novatrices et l’image en mouvement. Un court représente bien plus qu’une simple carte de visite pour le premier long métrage d’un cinéaste. C’est un moment, une pensée, une capsule temporelle étroitement tissée qui mérite d’être diffusée et exposée au grand public. I+N FCQSFF 04 est l'occasion d'encourager les cinéastes émergent·es et établi·es en créant des espaces de collaboration et d'échange grâce à l'espace de rencontre virtuel image+nation.

Ukraine queer
« I+N FCQSFF répond à un de nos objectifs de longue date, celui de souligner le talent que nous voyons dans les courts métrages soumis chaque année à image+nation. festival de films LGBTQueer Montréal. Nous pensons qu'il est grand temps que le court métrage soit célébré et qu'on lui accorde la vitrine qu'il mérite. I+N FCQSFF est aussi un lieu où les cinéastes et le public peuvent explorer comment les vies queer sont portées sur nos écrans. » - Charlie Boudreau & Kat Setzer, image+nation culture queer

I+N FCQSFF soutient l’Ukraine:
image+nation est solidaire de toutes et tous les Ukrainien·nes. En soutien à nos collègues, créateurices culturel·les et les personnes d’Ukraine, la saison 04 présente une collaboration avec Bohdan Zhuk, programmateur au Kyiv International Short Film Festival (KISFF) et fondateur du Sunny Bunny Festival, un nouveau festival ukrainien dédié au cinéma queer. Ce focus inclut le programme QUEER FIGHTERS / GUERRIER·ÈRE·S QUEERS / КВІР-БОРЦІ : une sélection de courts métrages queer ukrainiens puissants et contemporains abordant les thèmes d’identité trans, d’être soldat et queer dans l’armée ukrainienne et les expériences de vies LGBTQ+ dans une société moins que tolérante.

La programmation de la saison 04 comprend aussi des contes irrésistibles et beaucoup de créativité :
Une programmation à thèmes alléchante vous attend. Celle-ci met l'accent sur les cinéastes locaux, locales et canadien·nes. Vous y trouverez des catégories telles que UNE QUESTION DE GENRES / A QUESTION OF GENDER, des drames, des comédies et des documentaires qui explorent les réalités non binaires et trans; ENCOUNTERS / AMOUR, des contes sur l’amour, le désir, la romance et les relations; DÉCLARATIONS / DECLARATIONS, des expressions courageuses et brutes-de-décoffrage sur l’identité puis enfin, et surtout, QUEERMENT QUÉBEC, un regroupement de courts métrages locaux.

Un accent sur la croissance et l'accessibilité :
I+N FCQSFF a pour objectif d'élever et de promouvoir les talents de la communauté des courts métrages. Cela se reflète dans la diversité de sa programmation et de sa production. Les multiples activités de réseautage offrent aux professionnel·les émergent·es la possibilité de se connecter à un public plus large, ce qui stimule la croissance des industries cinématographiques locales et mondiales. Grâce à sa politique du "payez ce que vous pouvez", le festival réimagine l'expérience traditionnelle des festivals de cinéma en créant un environnement abordable et accessible où les réalisatrices et réalisateurs de courts métrages et leurs œuvres peuvent être soutenu·es et célébré·es par toutes et tous.
ImageNation2023
Plus d'info : I+N FCQSFF (programmation et billetterie)