Après avoir été grandement affectée par la pandémie dans la dernière année, l’industrie touristique en Basse-Côte-Nord espère pouvoir poursuivre son développement, malgré les embûches.
Comme l’explique, Nicole Monger, présidente de l’Association touristique de Tête-à-la-Baleine, le touriste est l’une des principales avenues pour relancer l’économie de cette région.
« On sait que la pêche est importante au niveau économique, mais le tourisme est une grande industrie pour apporter des retombées en Basse-Côte-Nord », souligne-t-elle.
L’un des principaux outils pour le développement touristique de cette région est le navire Bella Desgagnés, qui offre des croisières qui permettent de visiter les villages de la Basse-Côte-Nord. Cette activité est de plus en plus populaire.
« Quand on a débuté à travailler avec Relais Nordik en 2014, même en saison estivale, il y avait de la disponibilité à bord du navire. Dix ans plus tard, tout est complet à bord de mai jusqu’à septembre», dit Alberte Marcoux, directrice de l’agence Voyages Coste.
Cette popularité, si on peut ainsi dire, permet de développer l’offre touristique. Mme Marcoux constate que de nouvelles entreprises dans ce domaine apparaissent en Basse-Côte-Nord, ou que des compagnies existantes se consolident, ajoutent de nouvelles activités.
« La région est en train de prendre en main son développement. On a plusieurs membres à la coopérative Voyages Coste qui prennent le virage numérique pour améliorer leur mise en marché », affirme Mme Marcoux.
Des propos appuyés par la directrice générale de Tourisme Côte-Nord, Joannie Francoeur-Côté. « Il y a vraiment une volonté pour développer le poten
Déjà par son titre, le nouveau spectacle de Pierre Lapointe promet. C’est pour accompagner son nouvel album, 10 chansons démodées pour ceux qui ont le coeur abimé qu’il a créé cet écrin magnifique. Des arrangements soignés, un décor déroutant et toujours cette façon singulière qu’il a d’occuper la scène, oscillant sans cesse entre un sens de l’humour corrosif et une puissante charge mélancolique.
Durant l’écriture de son nouvel opus, Pierre Lapointe n’avait qu’une obsession en tête; écrire des chansons contemporaines qui semblent exister depuis toujours.
Le deuxième titre de l’album, Hymne pour ceux qui ne s’excusent pas, pourrait aussi être entendu comme une célébration de toutes ces identités dont les LGBT qui refusent de se plier aux appels d’un monde épris d’étiquettes étriquées. Dédiée à Safia Nolin et inspirée « d’une libération de la parole et de la honte qui change de camp », elle est peut-être la chanson la plus politique du répertoire de Pierre Lapointe.
En allant puiser son inspiration dans le travail des grands noms de la chanson francophone qui l’ont précédé, il confirme plus que jamais son appartenance à une famille, à une tradition.
Comme en guise d’hommage à Léveillée, Barbara, Sylvestre, Brel ou encore Aznavour, il a su imposer par ses dernières chansons, une rigueur et une virtuosité propre aux artistes ayant atteint une certaine maîtrise de leur art.
Bien que l’album soit caractérisé par des orchestrations mettant de l’avant plusieurs instruments, Pierre a décidé de présenter son travail en tournée sous une forme beaucoup plus épurée.
Il sera accompagné par le duo Fortin-Poirier*. L’adaptation des arrangements des chansons sur scène sera assurée par Amélie Fortin. Avec ce choix inhabituel de présenter ses titres avec un piano et 4 mains, Pierre Lapointe promet cette fois de surprendre le public par la rigueur et la simplicité de sa proposition.
Les chansons démodées pour ceux qui ont le coeur abimé de Pierre Lapointe sur scène, un spectacle qui présentera des chansons anciennes et nouvelles, une belle façon de s’imprégner de l’oeuvre de celui qui est assurément le chanteur le plus surprenant de sa génération.
Le temps des sucres renaît une fois de plus de la collaboration entre le Camp de Base Coin-du-Banc et l’Érablière Côté Sucré pour créer la seule « cabane à sucre sur mer » du Québec.
Au mois d'avril, le restaurant de l'Auberge du Camp de Base Coin-du-Banc, situé à quelques kilométres du cœur de Percé, revêtira ses habits traditionnels et ses nappes carreautées pour vous faire vivre une expériences sucrée unique dans une ambiance festive et maritime.
La table de l'Auberge se transforme en cabane à sucre pour le service d'un bon repas traditionnel assorti d’une dégustation de tire sur la neige. Une ambiance propice au sucrage de bec en famille. En prime : une vue imprenable sur la mer et les montagnes environnantes.

Au menu, à volonté :
- Soupe aux pois
- Oreille de « crisse »
- Pain de ménage
- Cretons
- Beurre de pomme et érable
- Omelette soufflée
- Jambon effiloché & saucisses
- Fèves au lard
- Betteraves marinées
- Pommes de terre rissolées
- Crêpes de Mamie John
- Breuvage (café, thé et lait)
- Tire sur la neige
Une version végétarienne est également offerte. Un service de bar est disponible sur place.
Divers produits de l'érable seront aussi en vente (sirop, beurre, et caramel selon disponibilité).

La salle à manger peut accueillir 55 personnes par service. En avril, on servira ces repas à 9h30 et 12h30 les samedis et dimanches, et quelques vendredis à 12h30. On peut accueillir des groupes de 30 personnes et plus.
Pour les tarifs, pour réserver et pour plus de détails sur les dates, il faut appeler au 418-645-2907 ou écrire à [email protected]
C’est une aventure printanière unique et mémorable que les gens du Camp de Base du Coin-du-Banc proposent à la clientèle de Gaspésie ou d’ailleurs.
Est-il un nom qui soit aussi intimement associé à l’Acadie que le nom d’Antonine Maillet ? En créant le personnage maintenant légendaire de La Sagouine aux débuts des années 1970, Antonine Maillet redonnait ses lettres de noblesse à la langue populaire de l’Acadie, cette patrie sans frontières précises de ce peuple francophone né dans l’Atlantique canadien.
Après avoir obtenu son doctorat en littérature de l’Université Laval en 1970, Antonine Maillet a enseigné la littérature et le folklore à l'Université Laval, puis à Montréal entre 1971 et 1976. Elle a ensuite travaillé pour Radio-Canada à Moncton, en tant que scénariste et animatrice.
En 1976, elle a été faite officier de l’Ordre du Canada et a été promue compagnon en 1981. En 1979, son roman Pélagie-la-Charette qui évoque le Grand Dérangement de 1755 (la déportation génocidaire des Acadiens par les Britanniques) a remporté le Prix Goncourt, lui donnant la distinction d'être, avec Atiq Rahimi, la seule personnalité non européenne à qui a été décerné ce prix. La même année, la ville d’Outremont a renommé la rue Wilder où elle habite en avenue Antonine Maillet, afin d’honorer la récipiendaire du Prix Goncourt.
En 1985, elle a été faite officier de l’Ordre des Arts et des Lettres de France et en 2005 elle a été intronisée à l'ordre du Nouveau-Brunswick. Chancelière de l’Université de Moncton, elle est l'auteure de nombreux romans et pièces de théâtre très populaires. Dans ses œuvres, c’est toujours l'histoire et le folklore de l’Acadie qui l'inspirent.
Dans le documentaire de Ginette Pellerin ‘Les possibles sont infinis’ qui lui est consacré, Antonine Maillet parle pour la première fois publiquement du grand amour de sa vie Mercédès Palomino, cofondatrice avec Yvette Brind’amour du Théâtre du Rideau Vert à Montréal où fut monté pour la première fois La Sagouine en 1972.

En 2018, à l’aube de sa 90e année, Antonine Maillet participait à la deuxième édition d’Acadie Love à Caraquet. C’était la première fois que la célèbre écrivaine s’associait à un événement LGBT.
Les responsables du réputé et pittoresque Manoir Hamilton, maison touristique historique au cœur de New Carlisle, en Gaspésie, avaient procédé à quelques travaux de rafraîchissement des lieux il y a plus de 15 ans. Récemment, son propriétaire Marcel Rancourt a entrepris des travaux importants de remise à jour de la plupart des pièces du bâtiment en vue de la prochaine saison touristique en Gaspésie.
Depuis le début de l’année 2025, des travailleurs réalisent divers travaux dans le bâtiment de près de 175 ans, merveilleusement conservé et aux charmes authentiques. « On n’y a jamais fait de modifications pouvant altérer son style ou son cachet historique », assure Marcel Rancourt. Les travaux permettront d’améliorer la qualité des lieux et de consolider certains éléments autant à la réception, dans le grand salon, dans l’espace Hamilton, que dans la cuisine, les chambres et les salles de bain.
On procédera aussi à la refonte du site web afin qu'on puisse y faire les réservations en ligne.
Le propriétaire, Marcel Rancourt
Les gens qui réserveront un séjour à compter du mois de mai seront charmés par les résultats de cette grande opération d’embellissement du manoir. On y servira encore le petit déjeuner traditionnel dans la salle à manger.
Construit en 1852, par John Robinson Hamilton, qui a siégé à l’assemblée du Bas Canada comme député du comté de Bonaventure (1841-1844), en plus d’être nommé conseiller de la Reine Victoria, ce manoir néo-classique anglais, très peu fréquent au Québec, possède un caractère patrimonial de grande valeur, de surcroît, avec ses 4 cheminées et ses 8 foyers.

L’architecture du manoir Hamilton est unique en Gaspésie et a été influencée par le style palladien, pour Andrea Palladio, architecte italien de la Renaissance.

La visite du manoir, un incontournable, avec toutes ses pièces garnies de meubles, tapis, livres anciens, peintures et vaisselle d’époque, nous transporte dans l’atmosphère du 19e siècle, à l’époque des loyalistes, en terre gaspésienne. Par exemple, sa cuisine possède un four à pain traditionnel ainsi qu’un âtre avec crémaillère.
Le Manoir Hamilton loge sur un vaste terrain jonché de grands arbres et offrant en été un aménagement floral digne des grandes maisons de campagne. De plus, il est situé en face d’un autre lieu à caractère historique de New Carlisle : l’Espace René Lévesque, voué à la mémoire et à l’histoire de ce personnage plus grand que nature qui y est né et y a grandi.
Manoir Hamilton
manoirhamilton.com
115, boulevard Gérard-D.-Lévesque
New Carlisle (Qc) G0C 1Z0
418 752.6498
Le navire de croisière français Commandant Charcot, du croisiériste Ponant, a accosté le 22 janvier au quai de Sandy Beach, signant l'aboutissement d'un projet qui était sur la table depuis 2018. Cette croisière inaugurale hivernale naviguera dans le Saint-Laurent et sur la rivière Saguenay au cours des prochains jours.
Le bateau transporte 153 passagers, la plupart des Européens, qui ont payé jusqu’à 30 000$ CDN pour y prendre part. Ils se sont embarqués à Saint-Pierre-et-Miquelon et ont fait une première escale aux Îles-de-la-Madeleine plus tôt cette semaine. Le bateau de type brise-glace est conçu pour naviguer à de très basses températures et affronter les hivers durs. C’est l’occasion pour Destination Gaspé, de proposer une nouvelle formule de tourisme hivernal. Cinq visites de navires de la compagnie Ponant sont prévues cette saison.
C'est connu dans le monde touristique d'ici et d'ailleurs que ce genre de croisière de luxe est susceptible d'attirer de riches couples de gais et de lesbiennes qui aiment les voyages qui sortent un peu de l'ordinaire et qui apprécient les activités hivernales. La Gaspésie, la région du Saguenay et la ville de Québec et ses environs, entre autres, proposent plusieurs établissements d'hébergement, de restauration et de plein air qui s'affichent comme homosympathiques (gay friendly).
« Je dirais qu’on partait d’une table rase. On a eu la chance d’avoir un soutien financier avec Développement économique Canada, qui nous a permis de nous équiper pour être capable de recevoir les croisiéristes en hiver », a indiqué Igor Urban, chef d’escale pour Destination Gaspé.
L’organisme qui s’occupe de la gestion du tourisme dans la municipalité, a dû s’adapter aux conditions hivernales plus clémentes ces dernières années et proposer des activités adaptées. « On a réussi à travailler avec les premières nations, les Micmacs, qui nous ont ouvert spécialement les portes pour les croisières hivernales cette année. On a le parc Forillon qui est disponible. On a l’auberge au Coin du Banc qui fait des activités avec nous. On pense déjà pour 2027 ! On pense pouvoir refaire ces expériences-là et en offrir d’autres éventuellement, comme par exemple du ski de fond. », ajoute-t-il.
« Du ski hors-piste était prévu, mais potentiellement avec l’escale du 4 et 5 février, cette activité va revenir sur le tableau », espère M. Urban qui souligne que même la raquette pourrait être remplacée par des crampons.

À Gaspé, l’organisation s’est adaptée pour trouver le personnel afin de bien recevoir les croisiéristes. Les gens ont répondu présent. « Les guides et les gens au niveau de l’accueil, on sent aussi une mobilisation au niveau de l’équipe », mentionne M. Urban.
Une première sera réalisée aussi durant ce premier arrêt hivernal. « Pour la première fois, on aura un ravitaillement. Le navire vient de Saint-Pierre-et-Miquelon. Il avait traversé l’Atlantique avant de commencer son séjour dans le Saint-Laurent. Ils avaient besoin de nourriture et au lieu de se ravitailler dans les grands centres, ils ont choisi de le faire à Gaspé », note M. Urban. Pas moins de 15 palettes de nourriture seront transportées à bord du bateau.
« D’habitude, on peut dépanner avec des œufs ou des choses comme ça, mais là, on est dans une vraie épicerie de navire. On avait été prévenu il y a deux semaines. Le port de Gaspé a été proactif », explique-t-il. De la truite et du saumon gaspésien seront inclus dans la livraison.
Au total, sur les cinq passages du navire dans le Saint-Laurent cet hiver, 503 personnes feront escales à Gaspé, selon les réservations dans cette page d’histoire qui s’écrit. « C’est une année pilote. La compagnie va regarder comment ça se passe et si tout fonctionne à leur goût et que les passagers sont heureux, elle pourrait revenir en 2027. D’autres compagnies de croisière qui font aussi des activités hivernales qui regardent ce qui se passe en ce moment. C’est à double bénéfice pour nous », évoque M. Urban.
« Je pense que les croisières hivernales sont un peu le prélude pour du tourisme en mode quatre saisons. Notre industrie se prépare sous l’impulsion de Destination Gaspé. On a la motoneige, on peut avoir les croisières maintenant, bref, on commence à se préparer pour du véritable tourisme quatre saisons », évoque le maire de Gaspé, Daniel Côté.

Les croisiéristes séjourneront à Gaspé jusqu’au 24 janvier. La prochaine escale se fera à Sept-Îles, puis à La Baie, au Saguenay, avant de débarquer à Québec, port de débarquement. Fait à signaler, à la Baie, le bateau naviguera dans le chenal utilisé par Rio Tinto et les 200 touristes débarqueront directement sur la glace. Il n'accostera donc pas au quai Agésilas-Lepage comme le font les autres navires du printemps à l'automne. C’est dans un paysage de pêche blanche qu’ils découvriront le fjord.
Destination Gaspé
gaspepurplaisir.ca
8, rue de la Marina
Gaspé, QC G4X 3B1
418 368-6335
Martin Carrier fait la navette entre Montréal, où il vit avec sa famille, et Sept-Îles où il possède et opère depuis sept ans le Spa Renaissance qui loge à l’Hôtel Sept-Îles. Il y offre une variété de services en expérience thermale, en soins du corps incluant neurospa et médico-esthétique, en massothérapie et en santé et remise en forme.
L’endroit est vite devenu un incontournable autant pour la clientèle locale et régionale que pour les touristes de passage sur la Côte-Nord. Ce qui est le plus difficile, c’est de constamment devoir franchir les 900 km qui séparent les deux villes, donc environ 1800 km pour un aller et retour. Il souhaitait donc réduire ses séjours et son temps passé fréquemment sur la route, pour profiter d’une meilleure qualité de vie et d’un temps passé en famille plus important. Une autre façon aussi pour lui de planifier sa retraite.

C’est ainsi qu’en 2024, l’idée d’ouvrir une Clinique Renaissance à Montréal offrant quelques-uns des services de l’originale a germé, et c’est maintenant chose faite. Martin Carrier cumule une quinzaine d’années d’expérience dans le domaine. Il est lui-même massothérapeute, naturopathe et professionnel en médico-esthétique, sans parler des formations reçues pour l’opération des divers équipements utilisés en clinique. Comme son centre de Sept-Îles est bien établi et profite d’une équipe de personnes expertes et fiables, il a donc convenu de s’installer à Montréal pour pratiquer sa profession avec une série de soins, dont la massothérapie, l’épilation définitive, les traitements contre la cellulite, les traitements avec injectables et le rajeunissement visage et corps.

Depuis le mardi 7 janvier 2025, Martin Carrier peut recevoir sa clientèle montréalaise (femme, homme, LGBTQ+) du lundi au samedi, sur rendez-vous, à la Clinique Renaissance de la rue Jean-Talon est. La clinique opère dans un local situé chez Médico-Esthétique Zapata Signature. L’endroit est facile d’accès, à quelques pas de la station de métro d’Iberville (ligne bleue).
On prend rendez-vous en ligne sur le site web.

Clinique Renaissance
cliniquerenaissancemtl.com
2556, Rue Jean-Talon Est
Montréal (Québec) H2A 1T9
418 961-9369
Il a consacré une grande partie de sa vie, avec son conjoint, au soutien et au développement de la vie et des activités de la communauté gaie de la région de Québec. Son engagement dans la lutte contre le SIDA, entre autres, en a fait un allié important de l’organisme MIELS-Québec avec qui il a collaboré pendant longtemps comme homme d’affaires et citoyen concerné.
Le 2 janvier dernier, à sa résidence de Québec, Yvon Pépin, le fondateur du célèbre Sauna Hippocampe de la rue MacMahon, dans le Vieux-Québec, est décédé à l’âge de 89 ans. Entre les années 1960 et 2021, M. Pépin a été propriétaire de plusieurs établissements accueillant les membres de la communauté LGBTQ+ et leurs amis à Québec. Depuis quelques années, il vivait une retraite bien méritée.

Ceux qui l’ont connu savent que c’était un homme d’une nature humble et généreuse. Il a investi dans des entreprises pour la clientèle gaie à une époque où ce n’était pas évident de s’identifier à cette communauté.
La vie gaie a pris racine dans le Vieux-Québec. Le Sauna Hippocampe, rue Mac Mahon, où furent tournées des scènes du film Le Confessionnal de Robert Lepage, a été en opération pendant 48 ans. L’établissement réputé mondialement avait connu quelques transformations au fil des années et était devenu un hôtel pour hommes seulement. Il a fermé ses portes définitivement le 27 septembre 2021, durant la crise de la COVID 19. Les propriétaires ont toutefois mentionné à la presse qu'après 50 ans de bons services ils souhaitaient simplement passer à autre chose.
Pour l’organisme MIELS-Québec, cette fermeture fut un moment difficile puisque c’était un lieu privilégié depuis de nombreuses années pour la tenue de campagnes de sensibilisation au VIH et des cliniques de dépistage. De plus, l’Hippocampe agissait comme un acteur important du financement de l’organisme.

Yvon Pépin avait d’abord été tenancier de plusieurs bars gais à l’époque où l’homosexualité se vivait toujours dans la quasi-clandestinité. En 1960, il est propriétaire de la Taverne Sélect au Carré d’Youville, qu’il conservera jusqu’en 1965, alors qu’il lancera le Kajama, un bar-lounge spectacles, situé sur la Côte d’Abraham, où se produiront des vedettes populaires du Québec et d'ailleurs.
Le Kajama sera exproprié en 1969 pour permettre la construction de l’autoroute. La même année, Yvon Pépin ouvre l’Alouette, au 1169, Saint-Jean, un mini-complexe de trois étages qui devient rapidement très populaire. Au premier plancher, on retrouvait un restaurant; au second, un salon-bar avec juke-box et danse (premier permis de danse pour gais à Québec!); et, au troisième, une discothèque. Il le conservera pendant dix ans.
Rappelons qu’à l’époque, les bars fermaient à minuit le dimanche, à 2h du lundi au vendredi et à 3h le samedi.
En 1971, il procède à l’ouverture de l’Intendant, une vaste discothèque avec gogo boys, sur la Place Royale, près de l’église Notre-Dame-des-Victoires. Les 5 @ 7 du dimanche après-midi étaient très courus. En 1973, l’Intendant devient le Sieur de la Gorgendière et conserve sa vocation de discothèque jusqu’en 1981. On y ajoute des systèmes de son et d’éclairage avant-gardistes pour l’époque ainsi que la tenue d’activités spéciales à divers moments de l’année.
En 1973, à la suite des commentaires de clients qui voyageaient un peu partout et qui lui vantaient les saunas fort populaires aux États-Unis et en Europe, et après avoir lui-même constaté de quoi il en retournait, Yvon Pépin se risque dans une aventure en ouvrant le Sauna Hippocampe dans une ancienne église protestante, où logeait alors un studio de culture physique. Après de longues tractations de six mois avec la Ville de Québec, plutôt réticente à l’installation de ce genre de commerce, le maire Gilles Lamontagne, la veille de l’inauguration, permettra qu’on accorde le permis. Ouvert 24 heures par jour et avec ses 25 chambres, il devient rapidement un endroit de prédilection pour la clientèle gaie.

Yvon Pépin fut un témoin et un acteur privilégié de ce qui faisait les nuits chaudes de la communauté. Ils sont quelques-uns, en effet, à avoir marqué l’évolution de la communauté gaie de l’époque, ce qui a permis à celle-ci de se développer et d’être ce qu’elle est devenue ensuite. Cela ne s’est pas accompli sans embûches. Il a fallu que des individus tenaces, comme lui et quelques autres par la suite, osent et réussissent à franchir les obstacles.
À Québec, dans la communauté LGBTQ+, le nom de Yvon Pépin n’est pas très connu. Ce fut quand même l’homme le plus important. Il fut vraiment un pionnier. Il ouvrait des bars à une époque où les hommes n’avaient pas encore le droit de se toucher sur le plancher de danse et que les policiers surveillaient ça.
Les détails sur les obsèques seront dévoilés sous peu. En attendant, la direction et l’équipe des Guides GQ offrent leurs sincères condoléances à son conjoint, Gilles, avec qui il était en relation depuis 60 ans, ainsi qu’aux membres de la famille.
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SOURCES : MIELS-Québec, Fugues, Yvon Jussaume, Facebook (gayquebec2025)
Les célébrations du Nouvel an sont parmi les plus courues pour les membres des diverses communautés LGBTQ+. Encore cette année, la soirée du 31 décembre et la nuit du 1er janvier risquent d’être achalandées dans les nombreux événements organisés pour l’occasion, dans le Village et ailleurs en ville.
Voici quelques suggestions parmi les dizaines possibles et imaginables.
FEUX D’ARTIFICES – IGLOO NOUVEL AN
Suivis du party Igloofest
Lieu : Vieux port de Montréal, quai Jacques-Cartier
Heure : 20h à 2h
Artistes LIVE, décompte à minuit, présentation multimédia, party dansant Igloofest
Coût : GRATUIT
Détails : PROGRAMME

NOUVEL AN CHEZ MADO
SHOWTIME 2025
QUAND : 31 décembre, 22h
LIEU : Cabaret Mado, 1115 Rue Sainte-Catherine Est Montréal
COÛT : voir Page Facebook
Joignez-vous à Mado Lamotte et ses invités.es pour une soirée haute en couleurs et un décompte inoubliable. Venez célébrer avec nous et commencez 2025 du bon pied!

NOUVEL AN CHEZ MADAME SMITH
QUAND : 31 décembre, 22h à 3h
LIEU : Madame Smith, 4060 rue Ontario Est
COÛT : 10 $ à la porte
L’endroit pour célébrer le Nouvel An en grand ! Des DJ sets explosifs pour vous faire vibrer toute la nuit. Fort à parier que la gang d’amies de filles de DJjust Sherry Sharhzad seront présentes :
22:00 – AnimA (Oui-R1)
23:00 – Djust Sherry (Djust Muzik)
00:00 – Djust Sherry b2b Shey
01:00 – Shey
02:00 – Melow (Oui-R1)
DÉTAILS : Page Facebook
RELOAD – NOUVEL AN 2025
Pour les fans du Bar Passeport de la rue Saint-Denis et leurs amis.
Célébrez la nouvelle année en style avec une soirée sombre et envoûtante au Bar la Shop!
Au programme : Bulles, ambiance festive et performances de nos DJ’s qui sauront mettre le feu au plancher de danse!
QUAND : 31 décembre 2024 | De 21:00 à 3:00
Lieu : Bar La Shop, 4177 R. Saint-Denis 2e étage, Montréal,
Musique : industrielle | EBM | Synthpop | Dark electro
Code vestimentaire : Tout noir
Coût : voir la page Facebook

2025 ODYSSÉE DU NOUVEL AN
Bar Le Stud
QUAND : 31 décembre, 22h à 6h
LIEU : LE STUD, 1812 Sainte-Catherine Est, Montreal
COÛT : Gratuit
DÉTAILS : Page Facebook
Rejoignez-nous au bar le Stud pour fêter le nouvel an 2025 avec les hommes les plus hot de la ville ! Deux étages, 3 DJ et la fête dure jusqu'à 6h du matin ! Entrée gratuite, alors arrivez tôt.
PARTY DU RÉVEILLON
L’Aigle noir
Quand : 31 décembre, 16h à 6h
LIEU : 1315, rue Sainte-Catherine Est, Montréal
COÛT : gratuit
L’Aigle Noir vous invite à son réveillon tout en musique avec nos dj Stéfane Lippé et Ian Key de 16 h à 6 h. Nous aurons droit à un tag team pendant la soirée. Venez bouger sur leurs rythmes endiablés. Décompte et bulles au menu. Par la suite, éclatez 2025 en courant la chance de gagner une de nos nombreuses surprises.
DÉTAILS : Page Facebook
RÉVEILLON DU NOUVEL AN AU BAR LE COCKTAIL
QUAND : Mardi 31 décembre de 22 h à 06 h
LIEU : 1669, Ste-Catherine est, Montréal
COÛT : Voir www.lepointdevente.com/barlecocktail
DÉTAILS : spectacle avec Michel Dorion et ses invités
Minuit - Bulles pour tous.
Minuit à 06:00 - Danse avec Dj Benoît.
Page Facebook

STEREO MONTREAL
Club de nuit
QUAND : 31 décembre
LIEU : 858 Rue Sainte-Catherine E, Montreal
DÉTAILS : John Digweed, OStrich
COÛT : Vendu – Sold out (possibilités après 7h du matin)
DÉTAILS : https://www.facebook.com/stereomontreal

VILLAGE MONTRÉAL
NOCTURNE DU VILLAGE | NOUVEL AN
Célébrez l'arrivée du Nouvel An jusqu'aux petites heures du matin grâce au retour de la 𝗡𝗼𝗰𝘁𝘂𝗿𝗻𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗩𝗶𝗹𝗹𝗮𝗴𝗲! Dans la nuit du mardi 31 décembre au mercredi 1ᵉʳ janvier 2025, profitez d'un moment unique dans les bars et autres établissements du Village qui vous ouvrent leurs portes jusqu'à 6 h du matin !
Cet évènement a pour but de faire découvrir et redécouvrir le Village, riche en culture pour les montréalais·e·s et touristes, en permettant à près d’une vingtaine d’établissements d'opérer jusqu'à l'aube.
Voici les endroits où il vous sera possible de fêter la nouvelle année (voir leurs pages web ou Facebook pour plus de détails) :

BARS
→ Bar Le Campus | 1111 Ste-Catherine Est
→ Stock Bar Montreal | 1171 Ste-Catherine Est
→ Bar Aigle Noir | 1315 Ste-Catherine Est
→ Bar Le Stud | 1812 Ste-Catherine Est
→ Bar Rocky | 1673 Ste-Catherine Est
→ Bar Renard | 1272 Ste-Catherine Est
→ Motel Motel | 1276 Ste-Catherine Est
→ District Video Lounge | 1365 Ste-Catherine Est
KARAOKÉ
→ Date-karaoke Bar | 1218 Ste-Catherine Est
→ Le Normandie | 1295 Atateken
→ Bar Le Cocktail | 1669 Ste-Catherine Est
DISCOTHÈQUES
→ STEREO MONTREAL | 858 Ste-Catherine Est
→ Club Unity | 1171 Ste-Catherine Est
→ Complexe Sky | 1474-1482 Ste-Catherine Est
RESTAURANTS
→ Notre Boeuf De Grâce | 1302 Ste-Catherine Est
→ Saloon Bistro Bar | 1333 Ste-Catherine Est
→ Rebel Brasserie Urbaine | 1470 Ste-Catherine Est
→ Chilanga Taquería | 1371 Ste-Catherine Est
On s’y retrouve pour célébrer le passage en 2025

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE À TOUSTES !
L'équipe de Guides GQ
On ne peut passer par Tadoussac sans se rendre sur la rue du Bord-de-l’Eau y admirer la baie qui abrite la marina. Cette rue est un peu l'âme de Tadoussac. On peut comprendre les citoyens de s'extasier encore devant la beauté qui se présente à leurs yeux, car la baie de Tadoussac fait partie depuis 2000 d'un club sélect, celui des plus belles baies du monde, en compagnie notamment de la baie de San Francisco (Californie) et de celle du Mont-St-Michel (France).
On ne peut ignorer non plus cet élégant et pittoresque immeuble blanc et rouge qui trône dans le paysage surplombant la baie depuis si longtemps : l’Hôtel Tadoussac. Les terrains qui l’entourent, avec leurs plates-bandes fleuries et leurs grands arbres, son décor intérieur riche d’histoire et son ameublement d’époque, sa salle à manger réputée, ajoutés au panorama enchanteur, contribuent à en faire un lieu exceptionnel.

Le premier Hôtel Tadoussac fut construit en 1864 par de riches Montréalais et Québécois. Il comptait une large façade de douze fenêtres et trois étages. En 1879, il fut vendu au coût de 12 000 $. C’est en 1888 que l’hôtel subissait sa première et complète rénovation. À l’automne de 1941, l’Hôtel fut détruit.
En 1942, l’Hôtel Tadoussac fut reconstruit par William Hugh Coverdale, un Ontarien président de la compagnie Canada Steamship Lines. Inauguré le 27 juin de cette même année, l’hôtel possédait alors 137 chambres.

Aujourd’hui, tributaire d’un riche passé, même s’il a changé de propriétaires à quelques reprises, l’Hôtel Tadoussac conserve son cachet unique ! Il est devenu avec le temps un lieu d’accueil incontournable pour des milliers de visiteurs provenant de partout dans le monde !
Fait à signaler, l’hôtel est dirigé depuis 2000 par une personne diplômée du baccalauréat en administration de l’Université Laval en 1981, Tina Tremblay. Elle a fait son entrée à l’hôtel dès 1985 comme contrôleure aux finances. Elle y a connu cinq propriétaires, dont trois entre 2005 et 2016, date de la plus récente acquisition par une société de gestion immobilière canadienne.
Reconnu comme un chef de file régional en matière de développement durable, l’Hôtel Tadoussac doit ce titre en grande partie à Tina Tremblay qui a joué un rôle majeur dans les mérites qui lui sont attribués. En matière d'authenticité et d’engagement, Mme Tremblay sait de quoi elle parle, car en plus de travailler sur la rue du Bord-de-l'Eau, elle y réside. Née à Tadoussac, les environs de l’hôtel et la plage étaient son terrain de jeu lorsqu'elle était petite, car sa grand-mère demeurait aussi sur cette rue.
La directrice générale depuis 2000, Tina Tremblay.
Enfin, rappelons que l’hôtel Tadoussac propose de nombreuses activités à sa clientèle (piscine, tennis, randonnées, excursions aux baleines, etc.), sans oublier sa réputée salle à manger Coverdale et deux autres offres de restauration, le William et le Café lounge le Coquart . La clientèle de l’hôtel provient à 60 % de l’Europe. On y accueille aussi toute l’année ou presque des congrès et des réceptions pouvant accommoder jusqu’à 200 personnes.
De plus, Tadoussac présente plusieurs attraits d’intérêt sur le plan culturel, entre autres le Happening des arts en juin de chaque année, pour ouvrir la saison touristique. En 2025, c’est du 6 au 8 juin que Tadoussac s’animera alors que les rues seront transformées par des artistes de toutes disciplines qui créeront en direct sur les galeries, les promenades et les espaces extérieurs. On y vivra encore une fois l'art de manière immersive et intime dans un décor à couper le souffle.

L’Hôtel Tadoussac est toujours un partenaire important de l’événement et sa directrice générale en fut l’une des instigatrices avec l’équipe qui a créé le Festival de la chanson de Tadoussac en 1984, il y a 40 ans, qui a donné naissance à ce happening annuel. Tina Tremblay, témoigne e l’importance de la fin de semaine pour ouvrir la saison du tourisme. De son côté, elle accueille chaque année un congrès des étudiants en médecine de l’Université de Sherbrooke, qui en profitent pour assister à quelques spectacles.
De plus, comme si la direction des opérations de l’hôtel ne lui suffisait pas, Tina Tremblay est copropriétaire depuis 2018 d’un immeuble patrimonial voisin, la Maison Tremblay, qui appartient à sa famille depuis quatre générations. Tina Tremblay explique que la vocation de ce lieu d’hébergement consiste en une résidence locative pour favoriser les rencontres familiales, un concept unique et fort apprécié. On y offre la possibilité de louer cette maison centenaire qui peut accueillir un maximum de 10 personnes à sa table et dans ses cinq chambres.


Hôtel Tadoussac
hoteltadoussac.com
165, rue du Bord-de-l'Eau
Tadoussac, QC G0T 2A0
(418) 235-4421