Le Festival Massimadi, édition spéciale, célèbre le Mois de l'Histoire des Noirs du 15 au 18 février 2024 au Musée Mccord Stewart avec le thème de la Transcendance. Cette célébration cinématographique propose une variété de films, dont le documentaire d'ouverture, Disruptor Conductor (2019), qui offre un regard captivant sur la vie du chef d'orchestre afro-canadien Daniel Bartholomew-Poyser. Parmi les œuvres marquantes, Who I am Not (2023) de Tunde Skovran explore l'expérience intersexuée de manière émouvante, tandis que All the Colours of the World Are Between Black and White (2023) de Babatunde Apalolo aborde les défis des relations LGBTQ+ dans une société où l'homosexualité demeure taboue. RAIZES (2023) de Céline RUFFIN-BAYARDIN plonge dans l'univers de la batucada lesbo-trans-activiste Raízes Arrechas à Paris. Chaque projection sera suivie de cercles de discussion ou de sessions de questions-réponses favorisant un dialogue direct entre le public et les artistes. Le 17 février offre une rare opportunité d'assister à la première performance à Montréal du chef d'orchestre afro-canadien, Daniel Bartholomew-Poyser, en collaboration avec l’Ensemble Obiora. Cette édition spéciale promet une expérience transcendante, célébrant la diversité et la résilience des communautés noires LGBT
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Avec Dany Boutin
L'hiver est certainement l'un des meilleurs moments de l'année pour aller en randonnée. Pour quelqu’un désirant une escapade rapide non loin de la ville, le parc national de la Jacques-Cartier est l'endroit idéal, avec le massif des Laurentides en vue un peu partout, falaises et cascades, le paysage fait rêver, encore mieux par sa position géographique stratégique à peine 30km au nord de Québec.
Le parc est réputé pour son incontournable sentier « Les loups" (qualifié de difficile), mais d'autres sentiers un peu plus accessibles peuvent aussi nous offrir des vues splendides qui valent le déplacement.
Pour maximiser votre expérience, vous pouvez y combiner deux sentiers situés dès les premiers kilomètres du parc. D'abord, dès le km 0, il y a le sentier de la Rivière-Cachée, longeant la rivière du même nom.
Le tracé est une boucle de 3,3 km que, tout dépendant du sens dans lequel on décide de le parcourir, l'on peut commencer par une colline avec une vue sur le massif des Laurentides ou longer la rivière où en hiver on voit un cours d'eau aux cascades gelées et plusieurs parois rocheuses avec une belle couche de neige. Le parcours peut être effectué en raquettes ou avec des crampons, le dénivelé y est de 120m, de difficulté qualifiée d’intermédiaire.
Une deuxième suggestion dans ce parc national, le sentier l'Éperon, là aussi une boucle, accessible dès le km 3 du chemin du parc national, sur la montagne à l'Épaule. Avec un dénivelé de 200 m qualifié d’intermédiaire, parcourir l'Éperon est un joyau de 5,4 km aux multiples belvédères avec une vue sensationnelle sur la Jacques-Cartier et le massif des Laurentides.
La boucle peut être faite dans les deux sens, soit avec une montée en douceur vers le sommet et ses multiples belvédères ou en commençant par une montée abrupte et rapidement obtenir la récompense de la vue fantastique des vallons aux abords de la rivière.
L’accès au parc national de la Jacques-Cartier est facile, car l'entrée du parc est à quelques mètres de la route 175, au km 182. N'oubliez pas de payer vos droits d’accès d’avance ou d'avoir en main votre carte annuelle de la Sépaq avant d'y accéder.
En empruntant la route Transcanadienne en provenance du Témiscouata, vous découvrirez dans la haute vallée de la rivière Saint-Jean la République du Madawaska. C’est dans cette région aux confins du Nouveau-Brunswick, du Maine (É-U) et du Québec que les Acadiens chassés dans la basse vallée se réfugièrent en faisant fi des frontières internationales bien arbitraires dans ses hautes forêts. Ce contact avec les Québécois du Bas-Saint-Laurent a créé une identité brayonne à mi-chemin entre l’Acadie de l’Atlantique et le Québec. Si vous empruntez la route 11 de la côte est, vous traverserez les principales régions francophones autour de la Péninsule Acadienne et de la Baie des Chaleurs, avant de rejoindre le Sud-est, au sud de la rivière Miramichi. La Péninsule acadienne est la principale région acadienne avec ses quelque 100 000 habitants. La ville fière de Caraquet, avec son Village historique acadien, est le cœur de cette région ou vous trouverez plusieurs plages sur mer et un accueil chaleureux. Vous trouverez non loin de là Paquetville, un village rendu célèbre par la chanteuse Édith Butler originaire de la région.
Alors que tous les principaux établissements du Village étaient fermés durant la pandémie, les Villageois comme la plupart des Montréalais des quartiers centraux ont envahi les parcs durant la belle saison. Récemment réaménagé en intégrant les couleurs de la fierté LGBT, le mini-parc Raymond-Blain est devenu une véritable palestre à ciel ouvert avec la fermeture des gyms. Son aire de yoga, ses équipements sportifs, son terrain de pétanque, son aire de pique-nique attirent les sportifs. Et l'été, c'est aussi un endroit pour plusieurs où admirer de jeunes athlètes.
Mais plusieurs ignorent le pourquoi de ces couleurs vives au sol. Bien sûr, une petite pancarte explique qui était Raymond Blain, mais il faut lever les yeux vers le ciel alors qu’autant de grâce athlétique attire notre attention. Et pourtant elle rappelle que Raymond Blain fut le premier homme politique ouvertement gai à être élu au Canada en devenant conseiller municipal du district de Saint-Jacques où se situe le Village en 1986. Il suit alors les traces d’Harvey Milk qui avait défoncé ce plafond de verre aux États-Unis en 1977. Il est alors élu avec l’équipe du Rassemblement des citoyens de Montréal ( RCM) de Jean Doré qui met fin au règne de Jean Drapeau et engage une série de réformes visant à démocratiser l’administration municipale.
Favorisant l’entrée des femmes au comité exécutif de la Ville en nommant la féministe Léa Cousineau présidente du Comité Éxécutif, Jean Doré y nomme aussi Raymond Blain et lui confie entre autres le dossier de la sécurité publique. Dans une ville où la précédente administration avait réprimé brutalement la communauté gaie en multipliant les descentes policières dans les bars et saunas gais avant et après les Olympiques de 1976, ce mandat représentait tout un changement de cap. Raymond Blain ouvrit ainsi une nouvelle ère de relations entre la Ville, la communauté LGBT et le Village.
Réélu en 1990, Raymond Blain participa au redéveloppement du Faubourg Québec et de la Place Émilie-Gamelin qui fut un leg pour le 350e anniversaire de Montréal. Raymond Blain ne fut toutefois pas présent lors de ces célébrations. Il fut emporté comme plusieurs hommes gais de cette génération par le sida le 2 mai 1992, 15 jours avant le 350e anniversaire de Montréal. Son leg le plus important que ce parc commémore, aura été de changer les rapports entre la communauté et la Ville. C'est ce qui a ouvert la voie pour l’essor de la communauté et faire de Montréal une des grandes destinations homosympas du monde.
Parc Raymond-Blain, rue Panet entre Logan et Lafontaine, Montréal
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